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Chpts de France de semi-marathon : Camboulives et Meftah titrés


Publié le lundi 23 septembre 2013 à 14h03min

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Favori au départ de la course, Abdellatif Meftah n’a pas eu la tâche facile mais a fini par s’imposer lors des championnats de France de semi-marathon courus entre Montbéliard et Belfort après s’être défait du coriace Ruben Iindongo. Chez les femmes, le duel attendu entre Aline Camboulives et Fatiha Klilech-Fauvel a tourné court suite à la blessure de la quintuple tenante du titre.




Recordman de France, Abdellatif Meftah savait en s’alignant sur la ligne de départ qu’il partait avec la pancarte de favori au titre de champion de France. Restait à voir comment il parviendrait à gérer la cohabitation avec le plateau de coureurs kenyans, rwandais et burundais venus lui disputer la victoire au scratch.

Présents aux avants-postes dès les premiers hectomètres, le marathonien d’Endurance 72 prenait les devants au cinquième kilomètre en s’échappant avec Benson Motto, à la poursuite du Kenyan Alfred Cherop. Distancé par son compagnon de chasse, Meftah commençait à se tenir les côtes et voyait revenir sur lui Ruben Iindongo (Athleg Provence) aux alentours du quatorzième kilomètre, tandis que James Theuri restait en embuscade quelques encablures plus loin.

Mais Abdellatif Meftah en avait gardé un peu sous le pied, et accélérait de nouveau à cinq kilomètres de l’arrivée. Suffisant pour creuser un trou d’une quinzaine de secondes et s’offrir un deuxième titre de champion de France de semi-marathon en 1h04’20’’, cinq ans après le premier. A bonne distance toutefois de Cherop, auteur d’un impressionnant cavalier seul en 1h03’33".

« Je suis très content d’avoir gagné. Cela a été difficile pour moi, car je suis en pleine préparation pour le marathon de Francfort le 27 octobre » avançait Meftah à l’arrivée. Récemment revenu d’un stage au Maroc, il pointait une grosse charge de travail lors des dernières séances d’entraînement (210 kilomètres par semaine) pour expliquer ses points de côté. « Je n’ai pas eu peur lorsque Ruben Iindongo est revenu sur moi, car j’ai confiance en moi, je connais mes capacités. Maintenant, mon gros objectif, ce sont les championnats d’Europe de Zürich sur marathon » se projetait le Sarthois.

Derrière, Iindongo parvenait finalement à conserver une poignée de secondes d’avance sur le Clermontois Theuri pour préserver son statut de dauphin national, et la troisième place au scratch après l’explosion en vol de Motto. Le titre vétéran est revenu à Abdelmajid Mehir (CL Colombelles) et celui des espoirs à Pierre Defontaine (Dijon UC). Au classement par équipes, Endurance 72 a pris le meilleur sur Lille Métropole Athlétisme et Free Run 72.

Klilech-Fauvel grimace, Camboulives rayonne

Chez les dames, la quintuple tenante du titre et favorite à sa succession, Fatiha Klilech-Fauvel, n’a pu défendre ses chances d’obtenir un sixième titre. La faute à une contracture à la cuisse qui l’a contraint à l’abandon après avoir parcouru deux tiers du chemin. C’est donc Aline Camboulives qui a récupéré la couronne vacante, après 1h17’10" d’effort entre Montbéliard et Belfort.

« J’ai tout de suite pris mon rythme, et je me suis dit que si j’arrivais à le garder jusqu’à la fin, ça irait tout seul. J’avais oublié que j’ai quand même couru le marathon de la Jungfrau la semaine dernière ! » souriait la nouvelle championne de France à l’arrivée, qui rafle également le titre chez les vétéranes et le titre par équipes avec ses camarades de club de Saint-Julien. « Avec la chaleur, ça a été difficile à partir du quinzième kilomètre. Mais je savais que cette fois, il y avait le titre, puisque j’ai vu Fatiha s’arrêter. Elle était peut-être plus forte, mais elle a eu un souci. C’est la course ».

Ravie de sa victoire, sous les yeux de son oncle, professeur dans la région qu’elle n’avait plus vu depuis six ans, la marathonienne devrait être au rendez-vous des Mondiaux de semi à Copenhague, fin mars 2014. « Une sélection, ça ne se refuse pas » clamait-elle. Sa dauphine du jour, Angelina Gours (Amiens UC) y sera également conviée. Pour Patricia Laubertie (Corrèze Athlé), troisième en 1h18’05", la sélection se jouera aux bilans en fin d’année.

* Article publié par Etienne Nappey


Voir en ligne : FFA

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