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Interview de Jean-Pierre Sinico, président du Club Athlétique de Belvès


Publié le mercredi 10 février 2016 à 00h30min

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A quelques semaines de la prochaine édition des 100 km de Belvès, qui auront lieu le 16 avril, c’est un Jean-Pierre Sinico très occupé que nous avons retrouvé. Le président du Club Athlétique de Belvès nous a consacré quelques instants pour faire le point sur les préparatifs ainsi que les nouveautés qui attendent les futurs participants : entre modifications du parcours du marathon et festivités autour du 40ème anniversaire de l’épreuve emblématique des 100 km.




Quel bilan tirez-vous de l’édition 2015, et notamment de la première édition du marathon qui venait en remplacement des 50 km ?

Après les championnats d’Europe des 100 km, que nous avons organisés en 2013, on peut dire que 2014 était une année de transition. Nous sommes revenu à un rythme plus normal l’année dernière.

Concernant le marathon, pour lequel nous avons « essuyé les plâtres », nous sommes parvenus à réunir 240 participants pour cette édition inaugurale. Un chiffre un peu décevant, je dois l’avouer, car nous nous espérions atteindre les 300 inscrits. Toutefois, les retours que nous avons eus étaient très positifs dans l’ensemble.

Quelles sont les nouveautés attendues pour 2016 ? Certaines rumeurs font état de modifications au niveau du parcours du marathon. Pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, le record du monde du marathon ne sera sans doute jamais battu ici, il faut bien le reconnaître. Le parcours n’est pas hyper roulant, avec une côte de près de 2 km à gravir sur le final. Mais, de l’avis général, il est très agréable à parcourir.

Nous avons travaillé cette année pour le rendre plus rapide et performant, en essayant autant que possible de supprimer les faux plats montants et les sections sinueuses. Pour cela, nous avons augmenté le pourcentage de parties communes avec le circuit des 100 km, ce qui va au passage nous faciliter la tâche au point de vue de la logistique et de l’organisation.

La partie située juste après Saint-Cyprien va être modifiée. Les coureurs poursuivront toujours en direction de Saint-Vincent-de-Cosse, mais le retour s’effectuera au niveau du lieu-dit Coustaty, en longeant la voie ferrée puis la rivière.

Le nouveau tracé a été validé et a fait l’objet d’un mesurage officiel. Preuve qu’il « tient la route » car, dès la deuxième année, nous avons obtenu un label régional de la part de la FFA.

Les différents titres en jeu, que ce soit au niveau des 100 km (label national FFA et support des championnats régionaux) ou du marathon (label régional FFA et support des championnats départementaux et régionaux) devraient attirer du monde cette année. Où en est-on actuellement au niveau des inscriptions ?

C’est toujours le souhait de tout organisateur d’attirer et de satisfaire le plus grand nombre. Si l’on regarde le nombre de coureurs inscrits à ce jour, on peut dire que l’engouement se fait déjà bien sentir. Au niveau du marathon d’abord. C’est logique, dans la mesure où il a un peu gagné en notoriété. La participation devrait augmenter. Mais surtout, pour les 100 km. l’effet « anniversaire » se fait incontestablement ressentir.

Sur les 100 km, on sait déjà que Thierry Douriez et Lionel Ozanne ont confirmé leur inscription. D’autres athlètes faisant partie de l’élite sont-ils attendus ?

Sur le marathon, cela reste encore assez flou et très ouvert.

Concernant les 100 km, le plateau promet d’être relevé. Nombreux sont ceux appartenant à la petite famille des « centbornards » qui voudront être là pour participer à cette 40ème édition qui devrait rester gravée dans les mémoires.

Michaël Boch et Hervé Seitz nous ont assuré de leur présence. Vous avez cité Thierry Douriez, mais d’autres athlètes de haut niveau devraient suivre.

Lionel Ozanne tenait également à nous faire l’amitié d’être là, pour marquer son attachement à l’épreuve. Pour sa 10ème participation, il sera en préparation et aura surtout en vue les championnats de France des 24 h qui auront lieu à Brive-la-Gaillarde, les 5 et 6 mai prochains. Si, dans ces conditions, il ne sera pas en principe en lutte pour la victoire finale, on devrait néanmoins le retrouver à l’avant du peloton car, c’est aussi pour fêter un autre anniversaire qu’il sera là. Celui du coureur Franck Fradon qui célébrera ses 40 ans, lui aussi, et qui aura le privilège d’avoir Lionel comme lièvre de luxe pour l’aider à passer sous la barre des 8 heures.

Jean-Jacques Moros (vainqueur et sacré champion de France en 2006 à Belvès en 6h51’) nous a quittés en 2015. Un clin d’oeil lui est rendu avec sa photo sur la page d’accueil du site. Avez-vous prévu de lui rendre un hommage particulier le jour de la course ?

Oui, bien sûr, on ne pouvait passer à côté, sans avoir une pensée pour ce grand champion, aussi talentueux que discret. Sa maman participera en tant que coureuse et, pour honorer sa mémoire, portera le dossard n° 2 que son fils portait en 2006, lors de son sacre.

Les festivités pour le 40ème anniversaire des 100 km de Belvès se préparent. Qu’avez-vous prévu au programme ?

Nous avons invité tous les anciens vainqueurs de l’épreuve. Et cela fait un certain nombre, en 40 ans d’existence. Beaucoup ont d’ores et déjà confirmé, parmi lesquels on peut citer Bernard Rosetti (vainqueur ici à Belvès en 1991 et à Millau en 1985, et ancien détenteur du record de France des 100 km en 6h45’42"), qui participera à la course.

Nous avons prévu un budget en rapport avec l’événement. Pour cela, nous pourrons compter cette année sur le soutien de 2 importants sponsors (Intersport et Groupama), dont les noms seront associés à chacune des 2 épreuves.

Après l’annulation in extremis de la Mythique International Run l’an dernier, qui devait voir la renaissance de la célèbre course entre Belvès et Millau, peut-on dire que le projet est définitivement enterré, ou a-t-on espoir de le voir se concrétiser un jour ?

Le projet est au point mort, depuis le refus de la part de la préfecture de l’Aveyron essuyé par Jean-Jacques Merienne, qui s’était énormément impliqué dans la préparation de cette épreuve, tant sur le plan humain que financier.

On peut toujours rêver, mais cela devient très compliqué aujourd’hui pour obtenir des autorisations de la part des autorités, lorsque l’on organise une épreuve sportive sur route ouverte à la circulation, a fortiori lorsqu’elle est d’une telle envergure (250 km).

- Site de la course

- Page Facebook

* Article publié par Cédric Dumonteil


Voir en ligne : Les Pieds qui Courent

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