La Parisienne, jumelage avec la course de Casablanca
Publié le jeudi 13 avril 2006 à 20h18min
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a cité la course sur route de Casablanca (Maroc), réservée aux dames, jumelée jeudi avec la Parisienne, comme un exemple d’émulation pour l’épreuve française d’athlétisme.
"C’est Casa et ses 20000 participantes qui nous tirent vers le haut. Il nous en manque encore 12000", a remarqué l’élu socialiste lors d’une conférence de presse à l’Hôtel de ville de Paris. La 8 ème édition de la course de Casablanca est programmée pour le 21 mai. Le jumelage entre les deux courses a eu lieu en présence notamment de Nawal El Moutawakel, inspiratrice et organisatrice de l’épreuve sur route de Casablanca, et du maire de cette ville, Mohamed Sajid. Première championne olympique africaine de l’histoire (400 m haies en 1984 aux JO de Los Angeles), Nawal sera la marraine de La Parisienne, qui fêtera ses 10 ans le 17 septembre.
Si la compétition organisée dans la capitale française, sur 6 kms, met l’accent sur le bien-être, celle de Casablanca, longue de 10 kms, constitue un véritable fait de société dans le contexte de l’émancipation féminine. "Le rôle du champion ne s’arrête pas au moment de sa gloire", a rappelé El Moutawakel, également membre du comité international olympique (CIO). L’idole des marocaines, qui a mis sa célébrité au service de son peuple, a indiqué que d’autres championnes avaient suivi son exemple, en particulier la mozambicaine Maria Mutola, grande dame du 800 m, et la marathonienne Tegla Loroupe, du Kénya, qui organisent des compétitions sur routes ouvertes exclusivement aux femmes. La championne olympique de Los Angeles a également évoqué une initiative analogue à Durban (Afrique du Sud), le 25 juin.
