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La Transbaie : Willy Nduwimana et Immaculate Chemutai vainqueurs


Publié le lundi 23 juin 2014 à 21h51min

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Willy Nduwimana est devenu, dimanche, le premier à s’imposer à quatre reprises sur la Transbaie. Chez les dames, Immaculate Chemutai l’a imité peu après.




Encore néophyte de l’épreuve, il avait connu la mésaventure que beaucoup ont testé en perdant ses chaussures dans la Baie de Somme. Une anecdote dont le souvenir le fait sourire : « C’est vrai que j’avais gagné pieds nus ! Mais maintenant, je sais qu’il faut serrer très fort les lacets ». Ce dimanche, le coureur burundais licencié à Villeurbanne est devenu le premier à s’imposer à quatre reprises dans cette course qui a, de nouveau, réuni près de 7000 coureurs et plus de 25000 spectateurs.

Cette édition 2014 semble toutefois devoir être classée à part. « Par rapport à toutes celles que j’ai faites, c’est certainement l’une des plus dures, voire la plus difficile » tranchait Nduwimana. Rejoint par Immaculate Chemutai, victorieuse elle aussi de sa quatrième Transbaie : « C’était vraiment très dur, pas à cause de la chaleur car il y avait de l’eau pour se rafraîchir. Mais en raison de la boue, il y en avait vraiment énormément ». D’où une question, somme toute légitime, la prime de 650 euros accordée aux vainqueurs homme et femme, l’égalité est respectée, est-elle suffisante par rapport à la difficulté de la course ? « Pas vraiment, répond Nduwimana, par rapport à d’autres courses ou d’autres sports, c’est quand même très difficile ».

Beauvais, comme l’an passé

Derrière le Burundais, les Picards ont su profiter de l’absence des autres coureurs africains, déjà repartis au pays, la course étant disputée plus tard qu’à l’ordinaire. Bien que souffrant de la cheville, Antoine Dubreucq (Val de Somme) a pris la deuxième place. « Par contre, Yohan avait terminé devant moi à l’Amiénoise, je voulais prendre ma revanche ». Yohan Violon, le Compiégnois, complète le podium, pour sa cinquième participation. « C’est la plus dure ! » soufflait-il à l’arrivée. « En plus j’ai fait un mauvais choix de chaussures, elles étaient trop lourdes au départ, alors, en plus gorgées d’eau... Sur certains passages en Baie, on ne pouvait que marcher à cause de l’eau, j’en attrapais des crampes aux ischios. Malgré tout, je repars très satisfait ! »

Et prêt à revenir en 2015, tout comme Sandra Beauvais. Première Picarde, comme l’an passé, la triathlète beauvaisienne termine deuxième féminine.
Le chrono ? « Pas important, soulignait-elle dans un grand sourire à l’arrivée. Je viens parce que j’aime vraiment courir, c’est toujours un bonheur d’être là. Et puis le temps ici est tellement aléatoire avec des conditions de course qui peuvent changer énormément d’une année sur l’autre. Non, le plus important, c’est le plaisir de la course ! » Comme pour les près de 5800 qui ont franchi la ligne d’arrivée à Saint-Valery. En pensant déjà à l’édition 2015, évidemment...

* Article publié par Sophie Roguez


Voir en ligne : Courrier Picard

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