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Marathon Metz-mirabelle : Chpt de France, mode d’emploi


Publié le vendredi 3 octobre 2014 à 05h15min

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Le 12 octobre, la cinquième édition du Marathon de Metz servira de support au championnat de France de la spécialité. Avec quelles têtes d’affiche ? Et quelles assurances ? Tentative de réponse.




Un travail de longue haleine

Accueillir un championnat de France, c’est une récompense. Metz, déjà candidat en 2012, a empoché le gros lot aux dépens de Rennes. « C’est la Fédération française qui arbitre ce petit match, explique Dominique Boussat, directeur de l’épreuve depuis son commencement. Plusieurs critères rentrent en compte : le parcours, la qualité d’organisation et le soutien de la municipalité et la durée. L’avoir au bout de cinq éditions, c’est très rare ».

Plus d’inscrits

Le championnat de France attire. Des habitués, déjà, mais surtout des athlètes postulant à un podium dans une des nombreuses catégories. Même Dominique Boussat, champion de France V4 voici deux ans à Nice, espérait s’aligner avant qu’une blessure ne le coupe dans son élan. Côté participation, l’organisation avait rapporté 300 concurrents en plus à Toulouse, l’an passé. Ça devrait être pareil à Metz.

Des favoris déjà désignés

« Officiellement inscrit » selon Boussat, Bouabdellah Tahri serait un des grands favoris au titre. Mais un mois seulement après la fin de sa saison sur piste, le Messin devrait plutôt faire une partie du parcours, comme l’an passé, pour tester ses sensations. Deux ex-champions de France de la spécialité seront là, dont un que connaît bien Tahri. Samir Baala (2h17’06"), frère de Mehdi, et Stéphane Lefrand (2h18’01") compteront parmi les hommes à suivre.

Un prestige relatif

C’est le gros problème actuel du championnat de France du marathon. Moins prestigieuse que sur la piste, sa couronne ne bénéficie pas de conditions optimales pour faire rêver. D’abord, parce qu’elle est distribuée depuis quelques années en fin de saison, après les championnats internationaux pour lesquels elle n’est même plus qualificative. Ensuite, parce que les meilleurs Français préfèrent logiquement s’aligner sur des marathons rémunérateurs comme New York ou Paris pour gagner leur vie. Enfin, parce qu’on ne se remet pas d’un marathon comme d’un 100 m et que la plupart des fondus de bitume ne peuvent en courir qu’un ou deux par an.

Ça n’empêche pas l’épreuve d’avoir quelques vainqueurs de prestige dans son placard, comme Alain Mimoun, recordman des titres avec six victoires, ou le Lorrain Hakim Bagy, champion en 1999 et longtemps membre de l’équipe de France.

* Article publié par M. P.


Voir en ligne : Le Républicain Lorrain

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