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Marathon de Bordeaux : Denis Mayaud et Christelle Gabriel vainqueurs


Publié le dimanche 16 avril 2017 à 11h22min

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19720 coureurs se sont élancés pour la troisième édition du marathon de Bordeaux, qui s’est courue au sec devant un public dense.




Il aura fallu un peu de patience, mais la carte postale du marathon de Bordeaux est dans la boîte. Un crépuscule doré au-dessus de la place de la Bourse, un pont de pierre noir de monde pour acclamer les 19720 coureurs. Vingt bonnes minutes ont été nécessaires pour que tout ce petit monde franchisse le portique de départ.

Dans le lot, 3000 marathoniens, 14000 semis marathoniens, le reste étant engagé dans la course par équipe. Record de participation pour cette troisième édition, météo clémente (contrairement aux deux dernières éditions) et public au rendez-vous pour une vraie belle fête de la course à pied.

Côté sport, c’est l’ancien coureur de cross Denis Mayaud (30 ans) qui s’est imposé sur le marathon masculin en 2h23’06". Le onzième meilleur performeur français de tous les temps sur 10 kilomètres et néo-Bordelais s’élançait sur son premier marathon. Il reste encore loin des meilleurs Français sur la distance, Benjamin Malaty (2h12’) et Yohan Durand (2h14’). Il précède Chafik Laghraib, 2ème en 2h32’04" et Clément Brisse, 3ème en 2h36’18".

La première femme à franchir la ligne d’arrivée est Christelle Gabriel, médecin à Salignac de 43 ans qui s’entraîne au club d’athlétisme de Bourg Sur Gironde. Elle remporte le marathon avec un chrono de 3h12’18". C’est une habituée des compétitions sportives puisque qu’elle a remporté le tire de championne de France de marathon vétéran 1 en 2016. Ses dauphines, Capucine Darmuzey et Nawal Pinna terminent respectivement 2ème et 3ème en 3h12’40" et 3h14’19".

Une très longue journée

Comme de coutume, serions nous tenter de dire, tout a commencé dès potron-minet par le ballet des remorqueuses embarquant les voitures stationnées sur le parcours du marathon. On aura beau crier au scandale, cela faisait plusieurs jours que des panneaux avaient été disséminés partout en ville. Les opérations ont duré une bonne partie de la journée pour que tout soit parfait à l’heure H (20 heures).

À vrai dire, le top départ a sonné comme une vraie libération pour les participants. L’épreuve, c’est un cas unique en France, se court de nuit, aussi la journée est longue voire interminable. Guy, cinquantenaire rochelais, venu courir pour la deuxième fois l’épreuve. « Bordeaux la nuit vaut bien quelques courbatures ». Toute la journée, il a tourné comme un lion en cage.

Il n’était pas le seul hier dans le même cas. Asier et Gorka sont originaires de Saint-Sébastien. Ils font partie des 40 nationalités représentées sur cette troisième édition. Ils ont fait le déplacement avec femmes et enfants. « Le vin, les bons repas, on se réserve ça pour après la course ». « Pas nous  », s’amusent leurs épouses.

Il n’était pas difficile de repérer les participants à l’épreuve. Il faut bien reconnaître que le « chic bordelais » en fait les frais. S’épanouissait hier toute une gamme de vêtements de sport dont le confort prime sur l’esthétique. Mais un marathon n’est pas un concours d’élégance. « C’est un partage, sans a priori, un moment de fête, s’enthousiasme un bénévole de l’ASPTT, on est au cœur des valeurs du sport ».

* Article publié par Xavier Sota


Voir en ligne : Sud Ouest

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