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Marathon du Vignoble d’Alsace


Publié le dimanche 15 juin 2014 à 00h00min

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Bonjour à tous

J’ai couru ce marathon d’Alsace en 2007. J’étais, alors, resté sur une impression très mitigée mais, en 7 ans, beaucoup de choses ont changé au niveau de l’organisation. Au-delà de l’aspect festif de ce marathon, il sera également le prétexte pour une grande fête pour le 100ème marathon d’Elpalmero.

Je prends la route, vendredi midi, pour Molsheim. Le temps, très chaud sur la région Alsace, nous fera craindre, jusqu’au dernier moment, la grosse canicule. Une chose est sure : il faudra bien s’hydrater et, pour cela, nous serons servis au-delà de nos espérances. Arrivé en fin d’après-midi, je réceptionne ma chambre à l’hôtel Bugatti, lieu ou bon nombre de coureurs CLM sont descendus.

Le lendemain matin, au petit déjeuner, je croise les premiers coureurs CLM. Dans le cadre de ma préparation pour les 100 km de Cléder, je pars faire une longue sortie d’un peu moins de 2h. La chaleur est déjà bien présente mais un vent, assez soutenu, atténue cette sensation. Le midi, déjeuner en centre-ville, visite du musée de la Chartreuse, ou se trouve la fondation Bugatti puis direction le retrait des dossards, ou je croiserais quelques visages connus. S’ensuivra la spätzle party, où je rejoindrais le groupe des Kékés du Bocage, qui rendra un bel hommage à Jean-Paul Belingar, récemment disparu.

La course

Le dimanche matin, c’est l’effervescence dans l’hôtel. Des super-héros de toutes sortes paradent devant l’entrée. Super Buveur, moi en l’occurrence, fait un brin de causette avec Robocop tandis que le tandem de Supermen essaie de tenir éveillé, Super Rasta. Il fait déjà bon dehors mais un petit vent nous permettra de ne pas avoir trop chaud durant l’épreuve (les ravitaillements oeno-sportifs seront également d’une aide précieuse).

Le départ étant assez proche, nous rejoignons le départ à pied, non sans avoir attirés l’attention de quelques passants et automobilistes. Nous voilà arrivés sur les lieux, notre futur Super Centenaire est là pour nous accueillir. S’ensuivent les 1ères photos puis, à la demande générale, la chanson de ralliement d’Elpalmero, « la boiteuse ».

8h, le coup de feu retentit au CORA Dorlisheim, nous sommes au fin fond du peloton. L’ambiance est bon enfant, comme dans la plupart des marathons festifs, d’ailleurs. Pas le temps de s’échauffer, km 2,5, nous sommes déjà à la buvette, toujours sur la commune de Dorlisheim. Au menu : bretzels et Sylvaner. Jésus et Moise parlementent avec nos hôtes. A peine le temps de recourir qu’à nouveau, nous sommes stoppés dans notre élan au km 5 à Mutzig : kougelhopf et pinot blanc. Là, nous aurons droit à notre 1er orchestre, le 1er d’une très longue série : ils nous auront mis une sacrée animation.

Km 9,5, passage à Molsheim pour la 3ème dégustation, on commençait à s’impatienter : choucroute et riesling pour bien digérer. Suite à quelques minutes d’inattention, nous manquons de perdre notre futur Super Centenaire devant la maison de retraite : il faut le surveiller, le pépé. A Dachstein, une danse des canards, spéciale CLM, est improvisée en pleine campagne. La tarte flambée et le rosé nous seront servis à Ergersheim au km 14 sur un air d’AC/DC. Je partage ce doux breuvage, tantôt avec Super Breton, tantôt avec Lara Croft, et même avec Astérix, venu tout spécialement d’Armorique.

Au km 18, à Dahlenheim, ca sera saucisses grillées et pinot blanc, avec une séance de stretching au son de « cette année-là ». Au passage, petite précision pour tous ces noms de villes alsaciennes se terminant par « heim » : c’est tout simplement un suffixe allemand signifiant maison ou foyer. Après cet intermède historique, retour aux affaires avec la photo de groupe, au semi, à Scharrachbergheim (si tu arrives à placer ce mot-là au scrabble, tu as de grandes chances de gagner) que je raterais, suivie du ravitaillement qui se compose, cette fois, de stolle confiture et de pinot gris. Il faudra attendre presque une éternité (5 km) pour voir surgir, au km 26, à Marlenheim, les tartines de harengs et le riesling. Heureusement, la météo est toujours avec nous : il faut dire que nous avons, dans nos rangs, Super Hello Kitty, qui distribue bonheur et ciel bleu.

Mine de rien les km s’égrènent tranquillement et nous arrivons allègrement au km 29, à Wangen, pour le meilleur test oeno-sportif à mon gout, avec knacks et riesling. J’effectuerais quelques km avec le couple des Super Bigoud pour rallier l’étape suivante, à Traenheim, au km 31 avec munster et gewurztraminer. Une seconde photo de groupe, que je ne manquerais pas cette fois-ci et nous voilà repartis.

Ca sent bon l’écurie, il ne nous reste plus que 5 km lorsque nous arrivons à Dangolsheim, au km 37, pour la dégustation de pâté en croûte et de pinot gris. Les Super Tonynette sont là pour nous accueillir et nous encourager. Pour ce qui sera notre dernier arrêt au stand, au km 39, à Avolsheim, il nous sera servi pain d’épices et muscat. C’est là, que Riri, grand chef de la tribu CLM, nous attend, arborant un déguisement minimaliste dont il a le secret. Nous resterons un long moment ici, afin de rassembler les troupes. J’en profiterais, d’ailleurs, pour demander des nouvelles de Lois Lane à Superman.

Nous terminerons, tous ensemble, pour franchir la ligne dans le temps respectable de 5h55’. Un peu d’émotion pour notre nouveau centenaire qui vient de boucler son 100ème marathon. Bravo à toi, Elpalmero, c’est immense.

Épilogue et impressions

Remise de la médaille, du polo collector et de la bouteille de vin blanc d’Alsace. Puis, l’organisation nous offre, pour la 10ème édition de son marathon, une part de gâteau d’anniversaire. Nous sommes ensuite conviés à déguster l’assiette marathonien, accompagnée d’une bonne bière (ca faisait presque une demi-heure que nous n’avions rien bu). Bizarrement, je n’avais pas très faim (tu m’étonnes). Il est, maintenant, temps de rentrer à l’hôtel pour une bonne douche fort appréciée.

En soirée, comme dans les aventures d’Astérix, il est de tradition chez les CLM de clore les festivités par un bon banquet avec, au menu, toutes sortes de flammeküches, les pizzas alsaciennes. L’occasion, également, de remettre de nombreux cadeaux à la vedette du jour. Seule différence avec le banquet gaulois et non des moindres : ici, point de barde. Ou, plus exactement, il y en a un mais il n’avait plus de voix : ca tombe bien car il était assis à coté de moi.

En conclusion, un super we. Une ambiance du tonnerre, des bénévoles aux petits soins et une joyeuse troupe de gais lurons : à refaire sans modération.

Portfolio

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