Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Marathons » Perpignan : Mosbah décortique son marathon

Perpignan : Mosbah décortique son marathon


Publié le vendredi 16 mai 2008 à 14h44min

agrandir

Habib Mosbah, double tenant des 42,195 km de Perpignan, nous livre ses impressions sur l’épreuve à deux jours du départ : les bons conseils, les points stratégiques et les pièges à éviter pour rallier l’arrivée dans de bonnes conditions.




Double tenant du marathon de Perpignan, qui s’élance dimanche matin, Habib Mosbah décortique les 42,195 km qui vont mener les concurrents entre Perpignan et Canet en passant par Saint-Nazaire, Sainte-Marie et Bompas. Un circuit qu’il connaît bien et dont il livre ici les secrets.

L’avant-course

Il faut bien manger 4 heures avant et boire un maximum et vous n’aurez aucun souci. Maintenant, pour aborder un marathon, il faut être bien entraîné et ne pas faire n’importe quoi avec sa santé. On ne fait pas un marathon sur un pari, du jour au lendemain. Il faut s’être entraîné régulièrement car sinon, on sera mal dès le 5 ème kilomètre.

Le départ

Il ne faut pas se précipiter. Un marathon, c’est long et il ne faut pas s’affoler mais bien gérer. Les premières montées vont arriver au 5 ème ou 6 ème kilomètre et il faudra bien les gérer car elles sont longues et la pente est de plus en plus dure. Après, c’est plutôt plat mais attention au vent marin en arrivant sur Canet.

La mi-course

C’est au semi que commence vraiment le marathon, c’est là que se fait la différence, là que ça devient dur physiquement et mentalement et que l’on voit si on est fort ou pas. C’est à ce moment-là que la tête prend le pas sur les jambes.

Les lignes droites

Il ne faut pas se démoraliser quand on arrive dessus en regardant au loin, ne pas baisser la tête et surtout ne pas s’y retrouver seul. Après, quand on rentre dans les villages, il n’y a pas trop de relances et ça fait du bien de voir les gens qui sont là pour nous encourager. Après le 30 ème kilomètre, chacun doit faire sa course.

Les descentes

Il faut en profiter pour se relâcher, se décontracter les bras par exemple, bien souffler et reprendre son rythme sur le plat. Mais raisonnablement, il ne faut pas repartir plein gaz comme cela se fait sur un 10 km. Il ne faut pas non plus retenir son corps mais se laisser aller.

La chaleur

Surtout, il ne faut rater ou sauter aucun ravitaillement même si on n’a pas soif. On peut aussi prendre une casquette que l’on trempe dans les bassines d’eau, profiter aussi des jets d’eau sur le parcours. Il existe aussi un gel pour se donner un coup de fouet, ça réveille et tous les marathoniens connaissent ça.

L’arrivée

Il faut l’aborder selon son état de fatigue. Personnellement, quand je ne suis pas bien, je préfère même quand elles sont en montée plutôt qu’en descente. Les douleurs seront là mais c’est normal avec toute la fatigue accumulée depuis le départ.

Sa course

Je vais jouer la gagne encore une fois. C’est important d’avoir un marathon à Perpignan car toutes les grandes villes s’y sont mises. Pour que ça devienne un succès populaire comme Lyon ou La Rochelle, il faut aussi un plateau élite.

Pour de plus amples informations sur cette course, consulter la rubrique "Agenda"


Voir en ligne : L’indépendant

Sur le même sujet

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?