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Marathon de Rome


Publié le dimanche 18 mars 2007 à 00h00min

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Bonjour à tous

Vendredi, départ de Roissy vers 11h à destination de Rome avec le groupe "Coureurs sans Frontière". A notre arrivée, direction le retrait des dossards (une bonne chose de faite) puis acheminement vers notre hôtel. L’après-midi, petite promenade en ville avec mon collègue de chambre, Marcel, vieux briscard de la course à pied puis dîner à l’hôtel le soir (au menu, des pâtes, bien sûr...) Le lendemain matin, visite guidée de Rome ou l’on peut découvrir quelques-uns des innombrables trésors de la ville (Le Colisée, La Place Saint-Pierre, La Fontaine de Trévi, La Place Navone, Le Panthéon, La Place d’Espagne, ...) Le samedi après-midi, je complète la visite par la découverte de la basilique Saint-Pierre (320 marches à gravir, de bon augure pour le marathon) puis le château Saint-Ange (encore quelques marches, on n’est plus à ca près). Le soir, re-dîner aux pâtes puis au lit à 22h ou l’on s’endort comme des bébés.

La course

Réveil à 6h, dimanche matin. Petit déjeuner copieux puis transfert en car vers le lieu de départ, en l’occurrence le Colisée. Dépose des sacs de vêtements de rechange dans les nombreux camions prévus à cet effet. Le temps est clément, un peu chaud même à mon gout durant la course. Le parcours est relativement plat (quelques relances avec quelques faux-plats, quand même) mais par contre, une bonne partie du circuit se déroule sur des pavés. Le départ est donné à 9h, un peu plus de 15000 coureurs de 74 nations différentes s’élancent dans les rues de Rome. Tout de suite, je me cale derrière le meneur d’allure des 3h15. Au passage sur la place de Venise, le peloton est encore très compact. Ça commence à se décanter au km5 (22’40). Nous empruntons ensuite la Via Della Conciliazione qui nous mènent directement à la place Saint-Pierre. Vue magnifique sur la Basilique Saint-Pierre (km10 en 45’50). Jusqu’au 15 ème km, je reste dans les roues du meneur d’allure (1h09’) mais par la suite, je lâche prise et je le laisse partir, le gardant en point de mire durant un bon moment.

Je passe le semi en 1h39. Au km25, une première pour moi en course : des problèmes gastriques surviennent. Ces maux de ventre me tiendront compagnie jusqu’au km33 (passage au km30 en 2h30’). Les jambes se font lourdes, j’ai le temps de contempler les splendeurs de Rome (La Place Navone, La Place du Peuple, La Place d’Espagne, La Fontaine de Trévi,...) Second passage sur la Place de Venise. S’ensuit un long aller-retour avec demi-tour devant la basilique Saint-Paul (km 35 en 2h59’). On termine par une longue ligne droite qui nous amènent devant le Colisée que l’on contourne. Un dernier faux-plat montant puis une descente d’environ 200 m et c’est la ligne d’arrivée que je franchis en 3h48 (3866 ème sur 12027 arrivants). Une petite déception car j’espérais me rapprocher un peu plus des 3h15. Mais je crois qu’allier performance et tourisme ne vont pas de pair, tout du moins pour moi (j’en ai fait l’amère expérience l’année dernière avec Bruxelles et New-York).

Suite et fin du séjour

Remise de la médaille, quelques ravitaillements pour reprendre des forces puis réception des sacs. Le temps, chaud pendant une bonne partie de la course s’est rafraichi. Retour à l’hôtel ou j’attends mon collègue de chambre (pas bien longtemps car il est arrivé 10 mn derrière moi sauf que lui, il a dépassé les 60 ans) pour un petit tour de ville en bus ou nous nous mélangeons un peu les pinceaux. Au bout du compte, nous avons traversé la ville de long en large pour finalement, ne pas voir grand chose. Nous rentrons à l’hôtel vers 20h45, un peu tard pour se faire servir à table. Nous décidons donc d’aller manger une pizza dans le snack le plus proche arrosée d’une bonne bière. Le lendemain matin, dernière visite toute proche car nous reprenons le bus vers l’aéroport à 11h : ce sera la basilique de San Giovanni. Retour sans encombres vers Paris à 16h30. Un marathon à découvrir, même s’il faudrait au moins 15 jours pour bien profiter de la ville, tellement il y a de choses à voir.

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