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Mondiaux en salle : La France peut compter sur Nzola Meso


Publié le jeudi 6 mars 2008 à 08h51min

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L’équipe de France, orpheline de Christine Arron, forfait lundi sur blessure, peut compter sur Teresa Nzola Meso, triple sauteuse prometteuse et sans complexe, pour essayer de revenir avec une médaille des Mondiaux en salle, organisés de vendredi à dimanche à Valence, en Espagne.




"J’ai envie de gagner", clame la médaillée de bronze des Championnats d’Europe en salle 2007. "Je suis en forme. Après, c’est le jour même qu’on sait si on a les bonnes sensations". Cet aplomb peut surprendre, sauf si l’on se tourne vers son entraîneur de toujours Zoran Denoix.
"J’essaye de lui inculquer qu’elle doit prendre ses responsabilités pour progresser, explique cet ancien sprinteur et joueur de rugby yougoslave. Maintenant, je lui dis "tu peux sauter 15 mètres" et "voilà comment tu dois faire pour y arriver". Je la prépare pour essayer de battre le record du monde après les jeux Olympiques".

Pour effacer les 15,50 m réussis par l’Ukrainienne Inessa Kravets lors des Mondiaux 1995 à Göteborg, Nzola Meso, 24 ans, doit améliorer son record de France en plein air (14,69 m) de près d’un mètre. Pas de quoi angoisser la native de Luanda, arrivée en France à l’âge de 8 ans et naturalisée en 2003.
"Elle n’a pas de limites dans sa tête", témoigne Daniel Laigre, coordinateur des sauts au sein de la direction technique nationale. Cette attitude volontariste qui tranche avec le discours habituel des athlètes français lui a permis de répondre présente dans les grands rendez-vous.

Repêchée pour les Championnats d’Europe en plein air en 2006, après avoir raté de trois centimètres les minima, elle s’était qualifiée pour la finale en battant son record personnel. Sept mois plus tard, elle a amélioré de 23 cm le record de France en salle établi en 1998 par Betty Lise (14,49 m contre 14,26 m) pour s’offrir le bronze continental à Birmingham. Et en juin, elle a dépossédé Betty Lise de son second record national, établi en 1997 en plein air à Athènes (14,69 m contre 14,50 m), pour s’imposer en Coupe d’Europe à Munich. Seul accroc pour l’instant : son échec en qualifications aux Mondiaux d’Osaka, en août dernier. "Elle n’était pas à 100 % de ses moyens, relativise Laigre. Même si elle avait récupéré de sa blessure aux Championnats de France (entorse bénine à la cheville gauche), elle n’avait pas pu ressauter en concours et sa confiance avait été ébréchée".

"En dehors de sa blessure, elle ne s’était pas assez responsabilisée, estime son entraîneur. Je peux voir si elle est absente ou vraiment concentrée et j’essaye de la mettre en garde quand elle est trop relâchée". Pour l’instant, Denoix n’a pas d’inquiétude à ce niveau. Physiquement, l’athlète a aussi bien récupéré de ses sept concours hivernaux (longueur et triple saut), avec en point d’orgue un nouveau record de France en salle à Athènes début février (14,53 m).
"Pour monter sur le podium, je sais que je dois aller au-delà de mon record personnel", prévient-elle. Les deux athlètes qui l’avaient devancée dans la capitale grecque, la Slovène Marija Setsjak (15,09 m) et la Grecque Hrysopiyi Devetzi (14,89 m), sont en effet engagées à Valence, tout comme la Cubaine Yargelis Savigne, championne du monde à Osaka.


Voir en ligne : 20 minutes.ch

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