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JO 2008 : Diagana porte la flamme et défend les droits de l’homme


Publié le mardi 1er avril 2008 à 21h02min

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Stéphane Diagana sera le premier relayeur de la flamme olympique qui sera de passage à Paris le 7 avril prochain. S’il en éprouve de la fierté, il veut aussi rappeler la Chine à ses engagements sur les droits de l’homme.




L’ancien champion du monde et d’Europe du 400 mètres haies, 38 ans, n’a jamais participé aux Jeux olympiques, son physique fragile le privant d’Atlanta puis de Sydney.
"C’est une fierté d’être désigné porteur de flamme. C’est un moment symbolique et j’espère que de cette lumière apparaîtra la lumière", a dit Diagana à Reuters.

L’ancien athlète veut dire par là qu’il espère que la Chine respectera les engagements pris auprès du CIO (Comité international olympique) en matière des droits de l’homme. Il pense que les sportifs sont en droit de faire passer un message.
"Je pense que l’on peut s’exprimer sans empêcher la flamme d’aller jusqu’à Pékin. Mais il faut un message car il faut rappeler à la Chine que ses engagements n’ont pas été tenus", dit Stéphane Diagana.
"Ce qui peut être fait n’est pas contre la Chine mais pour les droits de l’homme. Le droit d’ingérence est un devoir, en tant qu’être humain. Il s’agit d’une position philosophique et non politique".

Action concertée

"On ne peut pas être silencieux face à ce qui se passe. Cela relève certes du politique mais aussi du CIO. Il faut une action concertée. On ne veut pas faire d’esclandre mais faire passer un message. Un fois encore, ce n’est pas un engagement politique mais un engagement sur des valeurs qui sont celles de l’olympisme". Diagana estime que la situation des droits de l’homme en Chine mérite "une action concertée de tous les pays" et que le CIO doit assumer les contradictions nées de l’attribution des JO à la Chine.

"C’est ces contradictions entre les valeurs olympiques et la situation en Chine que nous voulons exprimer. Peut-être que cela ne va pas plaire au CIO mais c’est ainsi", dit-il. En revanche, le boycott ne lui semble pas être une solution.
"On l’a vu en 1980 (Moscou) et 1984 (Los Angeles). Ce n’est pas une évidence, ni dans un sens ni dans l’autre. Il faut des gestes politiques, de la part des politiques, mais il faut également trouver un terrain où les sportifs puissent s’exprimer," conclut-il.


Voir en ligne : Lycos

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