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JO - Romain Mesnil : « On n’est pas entendus »


Publié le mercredi 9 avril 2008 à 11h37min

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Le perchiste Romain Mesnil, à l’origine de la mobilisation des sportifs français en faveur des droits de l’Homme, a jugé, mardi, que le Comité International Olympique, n’avait pas écouté le discours des athlètes. Il espère toujours que le CIO donnera son accord pour le port du badge appelant à un « monde meilleur ».




Les évènements de lundi à Paris vous donnent-ils encore envie de vous engager ?

Je suis un peu écœuré. Je tiens encore parce que cela vaut le coup de se battre. Mais on n’est pas entendus par le CIO. Lundi à Paris, on était pris entre deux feux et c’est pourquoi il faut que le CIO nous soutienne. Les sportifs ont voulu porter le badge, on leur a fait comprendre qu’il ne valait mieux pas... Maintenant, il faut que des décisions soient prises. Le CIO nous met dans une situation délicate en ne prenant pas position. Autoriser le port du badge, ce serait une chance pour le CIO de renouer avec les valeurs de l’olympisme.

Le badge français appelant à « un monde meilleur » n’est donc pas obsolète pour vous ?

Non, il n’est pas remis en question par les évènements de lundi. Il faut même que le message soit écrit en plus gros. La commission des athlètes de haut niveau est en contact avec des sportifs étrangers. David Douillet (son président) a pris contact avec les Allemands et par ailleurs demandé un rendez-vous à Jacques Rogge (président du CIO). Moi, je vois avec Stéphane Diagana ce que l’on peut faire au niveau de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Il faudrait l’unité de tous les sportifs mondiaux.

N’avez vous pas peur que la douche froide de lundi ne refroidisse complètement beaucoup de sportifs ?

Non, je pense que certains n’ont plus envie de penser à ça mais qu’ils ont envie que le projet (du badge) soit réalisé. Moi même, c’est fini ce que je viens de faire pendant les 15 derniers jours. Maintenant, les athlètes doivent rester à leur place. C’est difficile de prendre position. Ce n’est pas à nous de dire : le Tibet doit être libre. C’est pour cela que l’on porte un badge qui défend en général les valeurs de l’olympisme.


Voir en ligne : AFP

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