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JO - 1500 m : Le grand jour pour Mehdi Baala


Publié le mardi 19 août 2008 à 08h10min

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Huit ans après sa 4 ème place lors de ses premiers Jeux, le double champion d’Europe du 1500 m Mehdi Baala dispute sa deuxième finale olympique mardi à Pékin (22h50 locales, 16h50 françaises) avec un espoir légitime de médaille.




Depuis le début de la saison, le néo-Lillois s’acharne à ne pas parler de podium. Encore hanté par ses échecs en demi-finale des deux derniers Championnats du monde (2005 et 2007), il se fixait comme seul objectif de "passer des tours". Il l’a atteint. Le voici dans une finale planétaire pour la première fois depuis sa deuxième place derrière l’intouchable Marocain Hicham El-Guerrouj aux Mondiaux 2003 à Paris. Et même s’il refuse d’en dire plus, il avouait il y a un mois à Rome : "Mon rêve depuis gamin est d’être champion olympique".

L’athlétisme français n’en a connu que dix jusqu’ici, dont une hors normes, Marie-José Pérec, qui a gagné trois médailles d’or à elle seule (400 m en 1992 et 1996, 200 m en 1996). Le dernier en date à avoir fait retentir la Marseillaise est Jean Galfione, champion olympique de la perche le 3 août 1996 à Atlanta. La plus haute marche du podium sera néanmoins difficile à atteindre, même si le champion du monde Bernard Lagat est absent après son élimination en demi-finale. "Ils étaient huit à dix à pouvoir rêver logiquement du podium, il y en a déjà deux ou trois qui ont été éliminés", estime l’entraîneur de toujours de Baala, Jean-Michel Dirringer.

Le poids de l’expérience

Outre Lagat, le champion du monde en salle Deresse Mekonnen est aussi passé à la trappe. Mais le Bahreïnien Rashid Ramzi, champion du monde du 800 m et du 1500 m en 2005 et encore vice-champion du monde en 2007, a fait forte impression en série et en demi-finale. Il pourrait en outre bénéficier de l’aide de son compatriote Belal Mansoor Ali pour essayer d’imposer un train rapide, alors que les finales de championnat sont souvent des courses tactiques, où il est essentiel de savoir bien se placer et de changer d’allure au bon moment. La grande force de Baala est son accélération progressive qu’il déclenche souvent à 300 m de la ligne. S’il se retrouve dans le paquet à la sortie du dernier virage, il pourrait en revanche être à la merci de meilleurs finisseurs.

Outre Ramzi, il doit surtout se méfier de la nouvelle vague représentée par les Kényans Augustine Choge, 21 ans, et Asbel Kiprop, 19 ans, ou encore le Marocain Abdalaati Iguider, 21 ans. Mais ces trois jeunes talents arriveront-ils à gérer la pression de l’évènement ? Baala a l’avantage d’être le seul avec l’Espagnol Juan Carlos Higuero à avoir déjà vécu une finale olympique, en 2000 à Sydney. Il avait échoué au pied du podium. "C’était mon premier grand Championnat, se souvient-il. Je n’en ai que de bons souvenirs. La 4 ème place était pour moi inattendue, car aux bilans, j’étais loin de pouvoir postuler à une médaille. Mais à 100 m de la ligne, j’étais encore avec les trois premiers. J’ai toujours un regret car j’ai échoué à pas grand-chose, mais avoir terminé 4 ème aux Jeux, c’est quelque chose de beau". Il a l’occasion d’effacer cette petite déception mardi.


Voir en ligne : AFP

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