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Mekhissi avait perdu sa licence au printemps


Publié le vendredi 29 août 2008 à 20h36min

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Il s’est retrouvé quelque temps sans licence. Le vice-champion olympique du 3000 m steeple Mahiedine Mekhissi-Benabbad (Photo L’Equipe) a révélé dans un entretien à L’Equipe magazine, à paraître samedi, qu’il a été brièvement suspendu au printemps. Une mésaventure, due à des retards dans son suivi longitudinal, qui a été rapidement réglée mais que l’on n’apprend que maintenant.




Comme tous les demi-fondeurs, Mahiedine Mekhissi est astreint à six prises de sang dans le cadre de ce suivi. Le but de ce dispositif ? Surveiller l’état de santé des sportifs et surtout... lutter contre le dopage. C’est avec l’assurance d’un homme sûr de sa bonne foi qu’il revient sur les faits : « Quand j’ai quitté l’INSEP au début de l’année pour revenir à Reims, j’ai fait mon changement d’adresse, déclare Mékhissi-Benabbad, seul médaillé de l’athlétisme français à Pékin. Mais, je ne sais pas pourquoi, je recevais toujours mes ordonnances pour faire mes prises de sang à l’INSEP. Le temps qu’elles arrivent à Reims, le délai pour les faire était passé. J’ai les enveloppes et les tampons postaux sur les timbres qui prouvent tout ça. » Voilà pour la forme.

Sur le fond, le récent médaillé d’argent se veut également irréprochable : « J’ai quand même fait les prises de sang. C’est arrivé une première fois, et une deuxième. Il y a eu une engueulade avec le docteur Prou, chargé du suivi. Je lui ai redit que j’étais à Reims. Mais, une troisième fois, l’ordonnance est arrivée à l ’INSEP... Le docteur m’a dit : "une fois ça passe, deux à la rigueur, mais pas trois". Et ma licence a été suspendue. »

Principale conséquence de cette sanction, l’athlète n’a pas pu participer début mai aux interclubs. « Mon président, Gilbert Marcy, a appelé Bernard Amsalem, le président de la Fédération. Il y a eu un rendez-vous avec le DTN adjoint, Bertrand Hozé, et Olivier Belloc à la Fédé. On leur a apporté les preuves. Le lendemain, la suspension était levée. S’il y avait eu un problème plus profond, je ne serais pas allé aux Jeux ». S’il n’y a pas lieu d’accuser le sportif de tricherie, L’Equipe magazine relève tout de même que la rencontre avec les deux DTN adjoints, MM. Hozé et Belloc, « a bien eu lieu, mais à Reims et après que la suspension a été levée ».

Cette fausse affaire arrive en tout cas au mauvais moment pour le sportif de 23 ans dont la course pékinoise a été auréolée de commentaires suspicieux. Dans le quotidien L’Equipe daté de vendredi, Mahiedine Mekhissi-Benabbad fait part de sa colère sur ces suspicions de dopage. « Depuis que je suis rentré, j’ai eu beucoup de sollicitations, d’interviews, je suis allé à l’Elysée. J’ai aussi découvert en rentrant les suspicions sur moi dans les journaux et ça m’a énervé (...) Le président Amsalem m’a dit que les rumeurs venaient de quatre entraîneurs. S’ils ne croient pas aux performances des sportifs, ça ne sert à rien qu’ils continuent à entraîner », a soupiré le natif de Reims.


Voir en ligne : L’Equipe

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