Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Athlétisme » Six candidats à la présidence de la FFA dont le sortant Amsalem

Six candidats à la présidence de la FFA dont le sortant Amsalem


Publié le samedi 6 décembre 2008 à 08h10min

agrandir

Six candidats sont en lice pour la présidence de la Fédération française d’athlétisme (FFA), lors de l’assemblée générale élective samedi à Tours, dont le sortant Bernard Amsalem, favori, qui a notamment déposé dans la corbeille de sa réélection un contrat lourd avec le groupe nucléaire Areva.




Certes, rien n’a encore été signé mais Areva devrait parapher l’accord, portant sur un parrainage de quelque 3 millions d’euros annuels, dès que le comité directeur aura fait part de son choix à l’assemblée générale élective. Philippe Lamblin ambitionne bien de priver Mr Amsalem d’un 3 ème mandat et, ainsi, retrouver une fonction qui fut la sienne de 1997 à 2001. Il peut aussi se prévaloir, en tant que président de la Ligue Nord-Pas-de-Calais, d’avoir obtenu l’organisation des Mondiaux cadets 2011 par la Communauté urbaine de Lille à Villeneuve-d’Ascq. Mais Mr Lamblin est aussi, de l’avis général, parti tard dans la course, probablement un handicap insurmontable face à un fin politique comme Bernard Amsalem.

En cas de succès, Mr Lamblin pourrait reconstituer un couplé gagnant avec son ex-DTN Richard Descoux, qui s’est également porté candidat. Les trois autres candidats sont le président de la Ligue de Bretagne Jean-Luc Paugam, l’ancien athlète de demi-fond, Joël Lucas, et Chantal Langlacé, ex-marathonienne de classe mondiale, qui "la joue à la Coluche" pour donner un coup de projecteur sur les courses sur route. Tout devrait jouer en faveur de Bernard Amsalem, à commencer par la stabilité des présidents de ligues et des délégués qui éliront samedi matin les 37 membres du comité directeur sur une liste de 93 candidats, autre record.

Après les désillusions des jeux Olympiques (une médaille d’argent, neuf finalistes), Mr Amsalem n’avait pas fait mystère de son désir de rupture, s’en prenant notamment aux cadres techniques, nommés par le ministère des Sports. "Ils passent le temps à se réaliser à travers des rumeurs qu’ils font courir. Le vivier des entraîneurs, cadres d’Etat, est tari. Il faut que l’athlétisme s’ouvre vers l’extérieur", avait-il expliqué début septembre. En grand sprinteur qu’il fut, vice-champion du monde du 200 m en 1987 à Rome, Gilles Quénéhervé s’est mis le premier dans les starting-blocks pour la course au poste de directeur technique national (DTN), en annonçant jeudi son offre de service.


Voir en ligne : AFP

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?