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Fabrice Viaud, coureur de l’extrême


Publié le mardi 21 avril 2009 à 07h14min

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Licencié à l’ASBR athlétisme, Fabrice Viaud a pris le départ de la TransEurope, dimanche. Cet instituteur devra parcourir 4500 km lors des 64 jours de course entre l’Italie et la Norvège ! Sentiments.




Fabrice Viaud, 49 ans, est arrivé jeudi à Bari. C’est dans cette ville italienne de la côte adriatique que cet athlète de l’ASB Rezé a pris le départ de la TransEurope, dimanche matin.

La TransEurope ? « C’est une compétition de 4500 km étalée sur 64 jours », explique l’intéressé avant de se soumettre aux tests médicaux d’usage. Une course de l’extrême, avec des étapes quotidiennes de 45 à 90 km ! « Après l’Italie, nous allons traverser les Alpes autrichiennes, l’Allemagne, la Suède, la Finlande avant d’arriver au Cap Nord, en Norvège, le 21 juin ».

L’instit fait l’école buissonnière !

Pour atteindre le nirvana, Fabrice Viaud fait l’école buissonnière ! Instituteur à la maternelle Françoise-Dolto, à Bouguenais, il a cessé toute activité professionnelle depuis le début de l’année pour suivre une préparation spécifique. « La course sur route de longue distance, c’est ma passion. Cela nécessite un entraînement adapté et une hygiène de vie impeccable. L’année dernière, j’ai parcouru 6000 km. Et depuis quatre mois, je cours tous les jours pour être prêt ». L’instit compte déjà à son actif quatre Transe Gaule (la traversée de l’Hexagone en dix-huit jours avec 1150 km à parcourir) et une cinquantaine de marathons. Dimanche, il manquera celui de Nantes. Une première après dix-sept participations.

Son objectif : terminer

Mais le challenge à relever lors de la TransEurope est autrement plus excitant. « Je me sens bien. Mon objectif, ce n’est pas de gagner mais de franchir la ligne d’arrivée. Je ne rêve pas. Nous sommes soixante-sept au départ, dont beaucoup d’internationaux actuels ou anciens. Il y a des Japonais, des Allemands, des Suisses... Moi, j’échange beaucoup avec les six autres français engagés dans cette épreuve. Entre les coureurs, il existe beaucoup de solidarité. Au besoin, on se prête du matériel, on s’encourage. On passe tellement d’heures ensemble sur le bitume que l’entraide est logique ».

Huit paires de chaussures, dix maillots et seize paires de chaussettes : Fabrice Viaud ne néglige aucun détail. « Dans une course de longue haleine comme celle-là, il faut éviter d’avoir une ampoule ou une tendinite dès les premiers jours. Sinon, on traîne ça comme un boulet. Avec la douleur, on ne court pas pareil. Et surtout, le corps cherche à compenser, ce qui peut générer d’autres blessures ». Fabrice Viaud possède un cœur de jeune homme, avec 37 battements par minute au repos. « Mais plus que le physique, c’est le mental qui fait la différence », assure-t-il. Le coureur de l’ASB Rezé ne l’ignore pas : à raison de 70 km de moyenne par jour, il faudra surmonter les coups de moins bien pour découvrir le Cap Nord. Le rêve est en marche.

Il est possible de suivre le parcours de Fabrice Viaud sur http://fabcentkm.kazeo.com


Voir en ligne : Press Océan

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