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Marathon de Montpellier : Un galop d’essai, plus si affinité


Publié le vendredi 15 octobre 2010 à 18h42min

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Le marathon n’a pas attendu New York pour exister. Mais c’est New York qui a fait connaître le marathon au monde. Surfant sur la vague de foules croissantes, nombreuses villes organisent ou ambitionnent d’organiser la course mythique des 42,195 bornes. Montpellier va franchir le pas en cette fin de semaine comme pour tester sa notoriété chez les coureurs de la région. Et plus si affinité…




« On avait misé sur 1500 inscrits, nous les avons atteint et largement dépassés », note Richard Descoux, président du Montpellier Athlétic Méditerranée, organisateur de l’épreuve avec la Municipalité montpelliéraine. « En province, c’est sur la route que tu crées l’événement. Il y a comme un besoin social de se retrouver dans la rue. Ce jour-là, les gens se disent : "la rue est à nous". Avec 1500 coureurs, Montpellier se classe dans le Top 10 des marathons en France ». Déjà.
« L’avenir ? interroge Descoux, il sera lié à la réaction des participants par rapport au parcours, à l’organisation, à l’ambiance. Il ne faut pas se louper ». Richard Descoux, ancien Directeur Technique National de l’athlétisme, le sait bien : le marathon sert aujourd’hui de socle à d’autres motivations tel le tourisme. Le marathonien amateur ne se déplace plus en solitaire, il court en groupe. Et toutes ces communautés ne se limitent pas à la seule épreuve. Le bien courir n’exclue pas le bon vivre.

« Pour cette première édition, nous avons organisé pour les accompagnants, une visite de la vieille ville avec vue stratégique sur le parcours en fonction du niveau des coureurs accompagnés », explique l’organisateur. « Si nous sommes encore là dans un an, nous allons améliorer le concept avec possibilité d’un séjour-découverte de la région et de ses spécialités. On peut aussi prévoir un repérage du parcours plusieurs mois avant la course avec des conseils de préparation par des spécialistes. Il faudra développer les attraits de Montpellier… » Et vue la concurrence, il en faut des idées pour attirer le "client". En terme économique, un marathon bien implanté représente repas, nuitées et achats. Quand il se déplace à l’étranger, on sait qu’un marathonien dépense quelque 400 euros en frais annexes. « Nous n’en sommes pas là, s’étrangle Richard Descoux. Pour l’instant, c’est le marathon populaire de Montpellier pour les Montpelliérains. Les stars n’y sont pas mais chaque concurrent sera une star. Notre marathon se développera de lui-même si nous avons des arguments ». La volonté de réussir en est un.

* Article publié par Jean-Bernard Sterne


Voir en ligne : Midi Libre

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