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Marathon de Paris : Victoires pour Mark Korir et Meseret Mengistu


Publié le dimanche 12 avril 2015 à 13h25min

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Rien ne sert de courir, il faut partir à point : le Kenyan Mark Korir a magistralement appliqué cet adage pour remporter dimanche le marathon de Paris, son premier succès d’envergure sur cette distance, à 30 ans.




« Quand j’ai vu les autres accélérer entre le 25ème et le 30ème kilomètres, je suis resté dans mon rythme, sans chercher à les suivre », a confié le Kenyan, vainqueur avec la tête et les jambes. En 2 heures 05 minutes et 49 secondes, Korir a réalisé une exceptionnelle performance. D’abord parce qu’il n’est que le cinquième coureur de l’histoire à briser la barre des 2h06’ sur l’exigeant parcours parisien.

Avant lui, seuls l’Ethiopien Kenenisa Bekele l’an dernier (2h05’04", record de l’épreuve), et les Kenyans Peter Some en 2013 (2h05’37"), Stanley Biwott en 2012 (2h05’10") et Vincent Kipruto en 2009 (2h05’47"), avaient réussi à le faire. Ensuite, parce que Korir a réalisé un negative split, c’est-à-dire qu’il a couru la deuxième moitié du marathon plus rapidement que la première : c’est du jamais-vu sur le bitume parisien. « La première moitié de la course s’est déroulée sur un tempo plutôt lent, alors j’ai pu accélérer quand je l’ai souhaité », a expliqué Korir.

Lent, tout est relatif. Avec un passage au semi-marathon en 1 h 03 min 23 sec, le groupe de tête était certes en retard par rapport aux objectifs fixés aux lièvres (1h02’45"). Mais de là à imaginer un deuxième semi en 1 h 02 min 26 sec. C’est un autre Kenyan, Mike Kigen, qui a mis le feu aux poudres. Accompagné de Seboka Tola et de Luka Kanda, Kigen a écrémé la concurrence jusqu’à se retrouver seul en tête à 10 kilomètres de l’arrivée. Mais comme l’an dernier, il est parti trop tôt. A belles foulées, Korir est lui patiemment monté en régime, reprenant un à un ses adversaires jusqu’à déposer Kigen dans le Bois de Boulogne, à cinq kilomètres de l’arrivée.

La surprise Mengistu

« Je suis très heureux, j’aime Paris. J’espère maintenant pouvoir participer au marathon des championnats du monde d’athlétisme, à Pékin (22-30 août) », a déclaré celui qui avait pris la deuxième place du semi parisien en mars. Il a devancé son compatriote Luka Kanda (2h07’20") et l’Ethiopien Seboka Tola (2h07’33"). Le premier Français est Abdellatif Meftah, 11ème en 2 h 11 min 13 sec.

Sous des températures clémentes (entre 7 et 11 degrés entre le départ et l’arrivée des premiers coureurs Elite), la 39ème édition a, comme chaque année, été une grande fête populaire.

Chez les dames, la victoire est revenue à une invitée surprise : l’Ethiopienne Meseret Mengistu. Conviée par le sponsor titre Schneider Electric, Mengistu a explosé son record personnel (2h29’22") pour s’imposer en 2 h 23 min 26 sec, dans les derniers mètres. Une autre Ethiopienne, Amane Gobena, a pris la deuxième place (2h23’30") devant la Kenyane Visiline Jepkesho (2h24’44"). La Française Martha Komu a terminé 10ème (2h33’33"), juste devant ses compatriotes Karine Pasquier (11ème, 2h34’55") et Corinne Herbreteau (12ème, 2h36’26"). Pour son premier marathon, Sophie Duarte a dû renoncer au 32ème kilomètre.

54000 coureurs étaient inscrits au départ de cette édition, 41342 athlètes très exactement se sont lancés dans l’épreuve.


Voir en ligne : Libération

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