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Brahim Lahlafi et Merriem Wangari ont assuré le spectacle à Maroilles


Publié le mercredi 2 mai 2007 à 06h59min

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Un final à suspense chez les hommes, un record de l’épreuve chez les femmes, plus de quatre mille engagés et près de vingt mille spectateurs, l’édition 2007 des 20 km de Maroilles, remportée hier par le Français Brahim Lahlafi et la Kenyane Merriem Wangari, figurera, sans aucun doute, parmi les grands crus.




Le succès populaire est une chose, la renommée sportive en est une autre. Si Pascal Yvano, l’organisateur de la course, n’a jamais eu de problèmes pour attirer la foule tant sur les routes qu’aux abords, il a toujours eu à coeur d’aller plus loin dans la qualité du plateau pour proposer au public un spectacle digne des grands championnats.

Hier, son souhait a été en grande partie exaucé. Certes, le record de l’épreuve n’est pas tombé et les 59’10 du Kenyan Stanley Boen continueront, au moins une année encore, à figurer en première ligne sur le livre d’or, mais en échouant à seulement sept petites secondes et en livrant une formidable bataille, le Français Brahim Lahlafi a largement comblé ses attentes.

Et comme la Kenyane Merriem Wangari a, elle, eu la bonne idée de mettre à mal son propre temps de référence dans l’épreuve féminine (1 h 09’08 au lieu de 1 h 09’37), il aurait vraiment fallu faire la fine bouche pour ne pas repartir satisfait de Maroilles, hier après-midi.
Longtemps, on pensa même que le record vacillerait également chez les hommes. En dépit de la forte chaleur, Denis Ndiso qui avait été recruté comme lièvre pour emmener les favoris sur des bases élevées, mena les débats sur un rythme effréné. En passant en 8’25 au troisième kilomètre, puis en 14’15 au cinquième et en 23’20 au huitième, il fut même en avance sur les temps de passage souhaités.
« Il a malheureusement un petit peu faibli entre le dixième et le quinzième kilomètre », expliqua après-coup Brahim Lahlafi.
Le petit groupe de tête composé, très rapidement, de six éléments explosa aux trois quarts de la course sous les coups de boutoir du Kenyan David Kisang.

L’un des grands favoris de l’épreuve, le Marocain Abdellah Falil fut l’un des premiers à lâcher prise. L’Éthiopien Wegayeha Girma et Brahim Lahlafi se retrouvèrent donc à deux pour mener la chasse.
« Ça ne servait à rien de revenir trop vite, poursuivit le Français. On a donc comblé notre retard progressivement.
L’Éthiopien a craqué et ça s’est donc joué avec le Kenyan. Je l’ai jaugé un peu et j’ai décidé d’attaquer à un kilomètre de l’arrivée. » Kisang ne put que s’avouer vaincu.

Médaillé de bronze sur 5 000 m à Sydney en 2000 alors qu’il défendait encore les couleurs du Maroc, Brahim Lahlafi rêve désormais de remonter sur le podium olympique, mais pour la France, l’an prochain à Pékin. Et, cette fois, sur marathon : « Je me suis essayé sur cette distance à Paris.
Je n’ai pas supporté la chaleur et à partir du 33e kilomètre, c’est devenu un cauchemar. Mais je sais que j’ai les moyens de faire les minima », assure-t-il En attendant, c’est sur 10 000 m qu’il tentera de décrocher son billet pour les Mondiaux d’Osaka, au mois d’août.


Voir en ligne : La Voix Des Sports

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