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Christine Arron offre une seconde chance à Ontanon


Publié le mercredi 19 janvier 2005 à 11h17min

Froissée par les commentaires de son entraîneur Guy Ontanon après son fiasco des JO d’Athènes, Christine Arron a décidé mardi de lui offrir "une seconde chance" en poursuivant avec lui sa collaboration.





L’avantage, avec un caractère entier comme celui de la sprinteuse guadeloupéenne, c’est qu’il n’y a pas vraiment de place pour la langue de bois.
"L’entraîneur n’est pas en cause", "la personne a dérapé", "c’est une seconde chance", "il doit avoir des relations différentes avec les journalistes", "ce qui m’a dérangé, c’est tout ce déballage" sont quelques-unes des vérités fermement énoncées sans détour par Arron lors d’une conférence de presse organisée par son nouvel équipementier japonais.
Au passage, elle en profita aussi pour tailler un joli "costard" à son ancien équipementier, sous le regard averti et effrayé du nouveau chausseur de la détentrice du record d’Europe du 100 m.

Favorite en arrivant à Athènes, avec onze victoires en autant de courses en début de saison, la jeune femme (31 ans) s’est écroulée dès les demi-finales du 100 m, récidivant lors du 200 m. Et la médaille de bronze avec le relais 4x100 m fut tout sauf une consolation.
S’en suivit un véritable psychodrame avec Guy Ontanon mettant en cause la psychothérapeute Fanny Didiot-Abadi, la psychothérapeute s’offusquant de cette publicité contre-productive et Arron s’énervant des propos du technicien avant de virer la psy et de choisir de réfléchir quant à sa collaboration avec Ontanon.

"J’ai décidé de continuer avec Guy Ontanon. Nous avons discuté, il y a un peu plus d’un mois (ndlr : le 17 décembre). Je n’ai jamais remis en cause son travail d’entraîneur. Il y avait un différend. On a commencé à s’expliquer", a fermement déclaré la sprinteuse, qui a certifié n’avoir jamais pris aucun contact avec d’autres entraîneurs pendant cette période de réflexion.
"Guy est un jeune entraîneur. Il doit faire son expérience. Tout le monde peut faire des erreurs. J’espère que nous allons maintenant travailler sur des bases saines", a ajouté Arron, qui reconnaît de son côté avoir fait des erreurs "dans la façon dont cela s’est passé avec la psychothérapeute".
"Dans un premier temps, en novembre, c’était un peu difficile de revenir à l’entraînement", poursuit la jeune femme qui jure avoir "digéré mais pas oublié" les JO.

Tournée vers la saison hivernale qui arrive avec l’objectif des championnats d’Europe en salle de Madrid (4-6 mars) sur 60 m, Arron ne veut pourtant pas donner un chèque en blanc à son entraîneur, qui s’occupe d’elle depuis son retour de maternité lors de la saison 2003 et qui se sont revus sur une piste jeudi dernier en Guadeloupe.
"Il a reconnu ses torts. Mais j’attends aussi de voir. Je n’aime pas les gens qui parlent uniquement."

Ontanon est prévenu. Il n’y aura pas de troisième chance.

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