Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Athlétisme » Guy Ontanon : « On se donne à 150 % »

Guy Ontanon : « On se donne à 150 % »


Publié le samedi 26 mai 2007 à 02h55min

agrandir

Avant que la LNA ne fasse récemment signer à ses athlètes un contrat leur assurant un statut de professionnel, le Team Lagardère avait permis au sport roi de l’Olympisme de faire un premier pas dans sa nouvelle structuration. Sa section athlétisme, qui est venue s’ajouter à celle du tennis déjà existante, est dirigée par Guy Ontanon qui, comme il se définit, est devenu le premier entraîneur pro. Présent lors de la présentation de la LNA, l’ex-coach de Christine Arron nous livre ses sentiments sur son travail.




Pourquoi avoir choisi de rejoindre le Team Lagardère ?

Mon arrivée au Team Lagardère, c’est d’abord un contact avec Xavier Moreau et Christian Miller qui m’ont sollicité il y a un peu plus d’un an. J’avais l’idée de rejoindre une structure privée pour son projet intéressant en tant qu’aventure sportive et surtout humaine car ici, on se donne à 150 %. Il y avait cette idée de monter un groupe professionnel en athlétisme, comme dans le tennis, et un point qui me tenait à coeur, c’était accomplir ma mission de cadre technique jusqu’aux championnats d’Europe de Goteborg. Je suis donc entré chez Lagardère en septembre dernier.

Qu’est ce que ça change dans votre travail par rapport ce que vous faisiez avant ?

La politique de l’athlétisme qui est menée est sous ma responsabilité. Je donne la ligne directrice et je mène les projets comme, par exemple, le développement de l’athlé chez les plus jeunes à Sophia-Antipolis, et un autre qui me tient particulièrement à coeur mais que je ne peux pas évoquer tout de suite. Ce qui change, c’est une aide considérable par l’encadrement et le centre d’expertise de Lagardère.

C’est-à-dire ?

La mise à disposition des chercheurs, des biomécaniciens ou encore des spécialistes et analystes de l’image et du mouvement associé à la pratique de l’entraînement quotidien. C’est un tout un centre qui travaille pour la performance.

A l’image de ce que l’on peut voir aux Etats-Unis ?

Je ne sais pas si c’est la même chose, si c’est même comparable. Je dirais que c’est unique car il existe une véritable association chercheurs-entraîneurs au quotidien et pas ponctuellement. Il y a un aller-retour permanent entre ce que fait l’athlète et le travail en labo. Mais on continue à travailler à l’INSEP pour la surface couverte. Sinon, c’est Jean Bouin.

Peut-on parler des premiers effets de cette nouvelle technique ?

C’est toujours difficile. Il faudrait avoir des athlètes qui puissent être dans les grands meetings, comme ceux de la Golden League, pour tirer des bilans réels sur l’efficacité de nos méthodes. Ce que je peux vous dire, c’est que les athlètes progressent, leurs performances aussi, il faut rappeler que ce sont encore des juniors et des espoirs. On n’a pas encore touché l’athlète de haut niveau mais peut être qu’avec Bob Tahri, on montrera justement les effets de nos techniques.

On peut dire que vous avez ouvert la voie, en quelque sorte, vers une nette évolution de l’athlétisme en France avec parallèlement la création de la Ligue nationale d’athlétisme (LNA)...

Le Team Lagardère est effectivement le premier groupe professionnel d’athlétisme en soit qui est rattaché à la LNA. Certains de mes athlètes entreront ou seront amenés à intégrer la LNA. Et par conséquent, puisque cette structure privée n’avait pas d’antécédent, je suis le premier entraîneur professionnel de l’athlétisme, payé par un patron du CAC 40, au même titre que les chercheurs et les médecins avec qui je travaille.

Avec un peu plus de recul, comment jugez-vous votre séparation avec Christine Arron ?

Je crois que ça fait partie des relations entraîneurs-athlètes, il existe de l’entente et puis des mésententes sur des contenus, des manières d’agir. Mais pas de polémique, je continue à côtoyer Christine, on se parle, il n’y a pas de souci mais il y a eu séparation car je partais sur une structure privée. Et comme Ronald Pognon, elle aurait pu suivre cette voie, mais ils ont pris un chemin différent, c’est leur choix.


Voir en ligne : Sports.fr

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?