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Interview de Ladji Doucouré


Publié le jeudi 23 décembre 2004 à 23h27min

Auteur d’une campagne olympique époustouflante, Ladji Doucouré termine la saison 2004 avec le titre d’athlète de l’année. Le jeune élève de Renaud Longuèvre, en concurrence avec Naman Keita, succède, au palmarès, à Stéphane Diagana et Eunice Barber.





Quel effet cela fait de succéder à Stéphane Diagana et Eunice Barber au palmarès d’athlète de l’année ?

C’est vraiment sympa. Je ne sais pas qui vote précisément mais je les remercie. Mais d’autres que moi ont fait une bonne saison. Naman (Keita), par exemple, a été régulier. Il a eu une médaille (de bronze aux JO sur 400 m haies). Il mérite ce titre plus que moi.

Comment s’est déroulée votre saison ?

Je n’ai pas fait les mondiaux en salle (Budapest), mais je bats un record de France (60 m haies espoirs en 7 s 55) l’hiver dernier. Donc les débuts étaient bons, mais je n’ai pas pu finir (la saison hivernale) à cause de soucis physiques. Je fais ensuite un bon stage aux Etats-Unis et après je galère de nouveau à cause de problèmes physiques pour me qualifier pour les JO. J’ai eu des soucis d’ischios, je ne pouvais pas travailler.
A Paris (le 23 juillet), je me sens bien mais je suis disqualifié (faux départ). Cette sortie m’a refroidi. Heureusement, la course de Zurich (5 eme place le 6 août) m’a bien remis. Des Jeux, il me reste un peu tous les sentiments. Mais ce qui domine, c’est une émotion forte. C’est un summum dans une carrière. Je ne peux pas cracher sur cette saison. Au départ, l’objectif des JO est de me qualifier pour la finale et je voulais prouver que mes quelques bons chronos n’étaient pas dû à la chance. Je fais une bonne compétition. J’aurais dû, j’aurais pu faire mieux aux JO mais bon...

Que peut-on vous souhaiter pour l’année 2005 ?

Courir vite ! Je n’ai en tout cas pas envie de me mettre dans la tête l’obligation de faire des podiums et des trucs comme cela. Si je cours vite, les bonnes places viendront naturellement. Ce qui me plait c’est de courir vite et de mettre la pression sur les autres. Aux JO, par exemple, ils avaient peur. Courir vite signifie un chrono de 13 sec 25, temps à partir duquel je me fais plaisir. Courir très vite serait autour de mon record personnel (13 s 06), alors pourquoi ne pas l’éclater cette année ?
Pour cela, je dois retrouver une forme « olympique ». Avant de penser à l’été, je veux faire mieux en mars prochain lors des championnats d’Europe en salle que mon résultat de 2002, où j’avais été demi-finaliste. Enfin, j’aimerais participer à la remontée du niveau européen. Avant Olijars (le Letton) était seul, maintenant ce serait bien que moi et d’autres on soit là.

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