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JO 2004 : Jour J -100


Publié le mardi 4 mai 2004 à 22h45min

Athènes à 100 jours du rendez-vous olympique.





Athènes va devoir cravacher dur pour ne pas rater son rendez-vous olympique, alors qu’à 100 jours de l’ouverture des Jeux (13-29 août), mercredi, certains chantiers essentiels sont toujours à la traîne malgré les assurances répétées des responsables.

Partout les délais sont de plus en plus serrés face à l’ampleur de ce qu’il reste à faire, même si, sur le terrain, on perçoit heureusement une certaine mobilisation depuis quelques semaines.

Difficile de chiffrer l’état d’avancement global des travaux, même si la presse grecque parlait dimanche de 85%. Les installations purement sportives sont pour la plupart achevées, mais l’aménagement des espaces extérieurs est visiblement loin d’être fini, voire même entamé, et les routes d’accès à certains sites sont encore à faire.

Ces aménagements ont toutefois commencé au centre équestre de Markopoulos (nord-est d’Athènes) ou au complexe de Hellinikon, situé le long de la mer, qui doit abriter le basket, l’escrime, le slalom du canoë-kayak, le base-ball ou le softball.

Mais ailleurs, la situation est inquiétante, notamment au complexe de l’OAKA, où se situe le stade olympique, ou au centre de tir de Markopoulos. Le journal Kathimerini parle même de "tragédie".

A l’OAKA, la moitié des arbres qui doivent être plantés ne l’ont pas encore été en raison des retards et ceux qui vont l’être dans les prochains mois le seront hors saison ce qui permet quelques craintes sur leur espérance de vie au-delà des JO. Mais pour les responsables, l’aménagement des espaces verts de l’OAKA sera achevé à temps grâce à une mobilisation de moyens humains.

La route d’Athènes à Marathon que doivent emprunter les coureurs lors de l’emblématique épreuve-homonyme, mais qui relie également la capitale au bassin d’aviron de Schinias, ne ressemble à rien sur près de 25 km, si ce n’est parfois à des tranchées de la guerre 1914-1918.

Certes, les travaux y ont été retardés par la faillite de l’entreprise en charge et le nouveau ministre des Travaux publics a promis qu’elle serait prête pour le 10 juillet. Au moins pouvait-on y voir dimanche derniers près d’une centaine d’ouvriers au travail.

Le toit de l’architecte Santiago Calatrava pour le stade olympique est la plus parfaite illustration de la difficulté que l’on a pour se faire une idée précise et réaliste de la situation.

Ainsi, la date du 28 avril devait marquer théoriquement le début du glissement de la première arche jusqu’à son emplacement définitif. Pourtant lundi matin l’arche était toujours immobile. "Il y a eu un problème sur une pièce qui nous a fait perdre quelques jours", admettait un responsable. Aux dernières informations, l’opération devrait se dérouler jeudi.

Malgré chaque nouveau contretemps, ingénieurs et architectes clament toujours haut et fort que le projet sera achevé dans les temps et qu’il est toujours dans les délais fixés. Si le glissement n’a pas commencé, les ouvriers prennent de l’avance sur des travaux qui devaient être faits après celui-ci dans l’immense structure, relèvent-ils.

Mais la fin juin, délais fixé par le CIO pour que les travaux du toit soient terminés et que les aménagements intérieurs du stade puissent commencer, approche à grand pas. Car il faudra encore installer tout le réseau de câblage pour les télévisions afin d’assurer la bonne retransmission des Jeux, une priorité pour le CIO.

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