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La FFA lance un nouveau plan de lutte contre le dopage


Publié le vendredi 25 janvier 2008 à 18h03min

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L’athlétisme français, récemment secoué par plusieurs affaires, a présenté vendredi un nouveau programme de lutte contre le dopage et annoncé une augmentation des contrôles, à moins de 200 jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Pékin.




Ce nouveau plan de prévention national est destiné à toucher à la fois le grand public, les clubs et les athlètes de haut niveau.

"On ne veut pas donner l’illusion aux jeunes que pour décrocher une médaille il faut passer par la case dopage", a déclaré le président de la Fédération française d’athlétisme (FFA), Bernard Amsalem.

Tout au long de l’année 2008, sept ou huit colloques régionaux seront organisés en France, au cours desquels des médecins, des athlètes contrôlés positifs et repentis ainsi que des responsables fédéraux seront conviés.

Une augmentation des contrôles antidopage est par ailleurs prévue en 2008. L’an passé, 1.200 contrôles avaient été réalisés par la FFA sur le territoire national.

"Depuis le 1er janvier, nous en sommes déjà à plus de 100 contrôles effectués sur des compétitions mineures", a ajouté M. Amsalem. "Sans compter les contrôles inopinés de l’Agence mondiale antidopage et ceux de la fédération internationale. C’est un effort conséquent".

Le plan de prévention s’accompagne d’une affiche choc, figurant un homme au crâne de rasé, de dos, avec un code barre souligné du mot tricheur tatoué sur le cou. Le slogan de la campagne : "Le dopage vous marque... à vie".

"C’est une image qui parle à l’extérieur, et notamment aux parents qui confient leurs enfants aux clubs d’athlétisme", a ajouté le directeur technique national de l’athlétisme français, Franck Chevallier.

L’an passé, le Français Naman Keita a été suspendu deux ans pour dopage. Spécialiste du 400m haies, Keita a été contrôlé à la testostérone lors d’un entraînement juste avant les championnats du monde d’Osaka. Il a affirmé "qu’on lui avait conseillé un complément alimentaire pour l’aider à régénérer le muscle et qu’il l’avait ensuite commandé sur Internet".

La juge Anne-Marie Bellot, du pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris, est par ailleurs saisie depuis août 2006 d’une enquête sur un trafic de produits dopants dans le milieu de l’athlétisme français.

La FFA a prévu de faire passer des examens biologiques à ses athlètes afin de déterminer s’ils ont besoin ou non de compléments alimentaires, des produits autorisés à condition qu’ils ne contiennent pas de substances dopantes.

"S’ils doivent en prendre, il en existe au moins trois ou quatre qui sont sans danger", a souligné le vice-président délégué à la lutte contre le dopage, Michel Marle. "Mais il ne faut surtout pas qu’ils aillent acheter sur Internet des compléments alimentaires qui passent par l’Allemagne et l’Angleterre en provenance des Etats-Unis et qui sont à peu près tous pollués."


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