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La Route du Louvre : Un marathon qui n’a pas fini sa croissance


Publié le samedi 12 mai 2012 à 08h03min

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Impossible de nier le succès de La Route du Louvre. Depuis sa création, l’épreuve a su mobiliser les foules et surtout les fidéliser. Malgré tout, en évoquant l’événement, c’est davantage les dimensions populaire et festive qui retiennent l’attention, la partie purement sportive passant souvent au second plan.




Pas question pour autant de faire une croix sur cet aspect des choses. Dès son arrivée au poste de directeur de la Ligue, l’an passé, Jean-Pierre Watelle a fait en sorte de faire grimper d’un cran le niveau du marathon en conviant quelques bons athlètes africains. Cette année encore, Kenyans, Éthiopiens et Érithréens seront de la fête pour tenter de mettre à mal le record de l’épreuve, tant chez les hommes (2h12’46") que chez les femmes (2h39’28"). Avec deux coureurs (les Kenyans Simon Kirwa et Samson Burgei) ayant des records sous les 2h10’ et une dizaine d’autres ayant déjà réalisé entre 2h11’ et 2h14’, l’épreuve masculine ne manquera pas de densité. Les prétendantes féminines seront un peu moins nombreuses mais avec les Éthiopiennes Shiferaw Rahel Kebede et Abede Shiferaw Bayush, toutes deux créditées d’un chrono en 2h38’, une bonne surprise est également souhaitée.

« Tout dépendra bien sûr des conditions météo, rappelle Jean-Pierre Watelle. L’an passé, même si le sens Lille-Lens est un peu moins rapide que l’inverse, il y avait déjà des coureurs suffisamment costauds pour battre les records. On espère que ce sera pour cette année. Et à court terme, l’objectif est d’avoir un vainqueur régulièrement sous les 2h10’. » L’ambition des organisateurs de cette Route du Louvre est, en effet, de poursuivre la montée en puissance progressive : « C’est à la fois une question de moyens financiers et d’envie, poursuit-il. Jusqu’à présent, la priorité n’était pas placée sur l’aspect sportif mais je pense que dans les deux années à venir, on va mettre l’accent sur l’internationalisation, au plus haut niveau, de notre marathon ».

Le faire dès cette année n’aurait pas forcément été judicieux sachant que les meilleurs sont dans la préparation olympique et qu’en raison des deux tours d’élections présidentielles, la concurrence est exceptionnellement plus rude : « La Transbaie et le marathon du Mont Saint-Michel ont changé de date pour ne pas tomber un jour d’élection, ce qui fait que nous avons une grosse concurrence, ce qui ne nous empêchera toutefois pas d’atteindre les deux mille engagés ». Il faudra simplement dans les années à venir faire jouer le relationnel et faire parler de l’épreuve, « montrer que l’on dispose d’un parcours rapide où l’on peut faire de bons chronos », précise Jean-Pierre Watelle. Pour le 10 km, en revanche, il n’y a pas de vocation à faire grandir l’épreuve, celle-ci étant davantage destinée à accueillir des gens qui veulent se lancer dans la course à pied.

* Article publié par David Delporte


Voir en ligne : La Voix des Sports

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