Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Récits » Marathon » Marathon de Berlin

Marathon de Berlin


Publié le dimanche 25 septembre 2011 à 00h00min

agrandir



Bonjour à tous

Me voici donc en piste pour mon 2ème marathon de Berlin. Je pars en direction de la capitale allemande vendredi matin en compagnie de l’équipe des Mousquetaires (Alberto, Antoine et Ludo). Arrivés sur le coup de midi, nous allons déjeuner dans le restaurant italien le plus proche de notre hôtel. S’ensuit la réception des chambres puis le retrait des dossards situé dans l’ancien aéroport Tempelhof. Quelques 40000 coureurs sont annoncés et déjà, c’est la grosse effervescence dans le village. Pour éviter de trop marcher, nous opterons pour le métro au retour. Bien mal nous en a pris car, contrairement à Paris, Londres ou New-York, il s’avérera très mal indiqué. Si bien qu’après plusieurs détours, nous retrouverons notre chemin afin d’aller dîner puis nous coucher.

Samedi, petite mise en jambes d’une trentaine de minutes. La fin de matinée et le début d’après-midi seront consacrés à la visite (Sony Center, Potsdamer Platz, Chekpoint Charlie,…) Pour la suite de la journée, repos et préparatifs d’avant course. En soirée, traditionnelle pasta party dans la même pizzeria que la veille.

Après une nuit relativement calme, il est l’heure de se lever. Le soleil est déjà au rendez-vous, comme à Paris en Avril. Ca m’inquiète d’ailleurs un peu car courir avec la chaleur, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Petit déjeuner pris, puce et dossard ok, nous pouvons nous rendre sur le lieu du départ, à quelques hectomètres de la porte de Brandebourg. Pendant l’échauffement, nous croisons quelques visages connus (Driss El Himer, second francais ou Paula Radcliffe, 3ème féminine).

La course

Toujours avec un dossard préférentiel (plus pour longtemps), je m’élance avec tous les autres concurrents au coup de feu à 9h. Le départ est fluide, nous contournons la colonne de la victoire, je suis tout de suite dans le rythme, dans la limite haute que je m’étais fixé avec mon entraîneur (14,3/14,4 km/h). J’ai décidé de prendre des risques, tenter d’aller battre mon record. Ca passera ou ça cassera, comme à Paris. Pour l’instant, tout va bien. Je cours seul, mes collègues sont un peu en retrait. Le parcours est extrêmement plat et le restera d’ailleurs sur toute la distance du marathon. Le tracé, jalonné de nombreux monuments (Berliner Dom, Reichstag,…), est une véritable visite de la ville. Je m’hydrate bien et commence à manger mes gels. Au km10, je suis trop rapide (en avance de 20’’ par rapport à mon meilleur pronostic) et ça, la chaleur aidant, je vais le payer cash. Malgré que je sois encore sur une base de moins de 3h jusqu’au km25 (c’est d’ailleurs là que le ballon desdits 3h va me déposer), la cadence baisse petit à petit irrémédiablement. Je vois également Alberto me dépasser et je suis bien incapable de prendre la roue.

Les jambes sont maintenant bien lourdes, je prends mon mal en patience et laisse défiler les km, certes, moins vite que je l’aurais souhaité. Lors de notre excursion de la veille, nous avions fait quelques points de repère (km36 devant l’hôtel ou km38 sur la Potsdamer Platz). Heureusement que nous avions étudié le final car il s’avérera très piégeux pour certains. En effet, nous allons passer sous un 1er portique au km41,8 puis sous la porte de Brandebourg au km42 pour enfin franchir la ligne 195 mètres plus loin. Ligne que je passe en 3h16, assez loin de l’objectif initial (2h56/2h57) ce qui me classe 3016ème sur 32997 arrivants. La chaleur et mon départ trop rapide auront anéanti mes espoirs d’améliorer mon record qui, sauf changement d’avis improbable, en restera là. Maintenant, je vais me lancer dans un autre challenge : faire moins de 10h sur 100 km. Mes collègues Alberto et Antoine termineront en respectivement 3h09 et 3h51. Bravo à eux. Pour Antoine qui revient d’une opération au genou l’année dernière, c’est encore une plus belle victoire. Quant à Ludo, il a été contraint à l’abandon sur blessure. Il ne se faisait pas trop d’illusions avant le départ mais il a tenté le coup quand même.

Épilogue et impressions

Après le passage de la ligne, remise de la médaille puis photo finisher et bière bien appréciée. Une petite particularité à Berlin : le maillot finisher, nous l’avions acheté au préalable et il nous a été remis le vendredi au retrait des dossards. Ca enlève un peu de charme quant à son obtention. Sur le chemin du retour vers l’hôtel, je vais croiser Christophe, le webmaster de Yanoo.net ainsi que le team Km Attitude (Karine Pasquier, Anthony Guillard et Julien Moreau) qui ont couru leur 1er marathon dans des temps qui forcent l’admiration (2h39 pour Karine, 2h26 pour Anthony et 2h19 pour Julien).

L’après-midi, après une bonne douche, nous partons nous restaurer à quelques encablures de notre hôtel. Puis, en soirée, un pot nous sera gentiment offert par notre voyagiste.

Lundi matin, n’arrivant pas à dormir, je pars faire mon décrassage de 45’ à la fraîche. Le soleil n’est pas encore levé mais, à ma grande surprise, je ne suis pas le seul à avoir été si matinal. J’emmène mon appareil photo au cas ou. J’aurais juste l’occasion de prendre la colonne de la victoire au lever du soleil. Nous avons aujourd’hui droit à un tour de ville en autobus de 4h qui nous emmènera dans tous les lieux symboliques de Berlin ( porte de Brandebourg, les cathédrales jumelles Franzosischer Dom et Deutscher Dom, le théâtre musical, une partie du mur restée intacte, …) Visite très intéressante commentée par un guide concerné et imprégné par l’histoire de sa ville. Nous finirons notre périple à Checkpoint Charlie ou les photos d’époque affichées sur les murs nous parleront davantage qu’un long discours.

Avant de regagner Paris, nous allons nous offrir un dernier déjeuner en terre teutonne, déjeuner dont on se souviendra du rapport qualité/prix. Le vol mouvementé du retour restera aussi dans nos mémoires. Voilà la conclusion de mon 30ème marathon qui, malgré tout, restera un très bon souvenir. Je pourrais au moins dire que j’ai participé à la même course que le recordman du Monde du marathon.

Portfolio

Sur le même sujet

Messages (1)

  • Bonjour,

    Beau récit !
    J’étais aussi à... BERLIN pour mon 1er Marathon !
    Des années que j’y rêvais, 2 années à "vraiment" y penser, 3 mois à m’y préparer et... UN RÉEL BONHEUR !

    Inscrit dans un club, je me suis donné une année pour reprendre à zéro et, faire un 20 km (TOURS en 1h34’) et une année supplémentaire pour VIVRE MON RÊVE SPORTIF...

    C’est à présent fait (3h40’05"), avec le voyagiste VO2 MAX VOYAGES.
    Je dois dire que cela s’est très bien déroulé jusqu’au... 37éme kilomètre !
    Parti sur une base de 5’ / kilomètre - conformément au Plan de mon entraîneur, je suis arrivé au 35éme en 2h58’02" mais après, les jambes sont devenues lourdes, la chaleur vraiment présente et mentalement, je me suis dispersé.
    Ensuite, je me suis "repris", j’ai pensé à ma compagne, à mes enfants, à ces sacrifices, au simple bonheur d’être là.

    Puis, le public m’a aidé à serrer les dents, à continuer de courir plutôt que marcher (ça fait pas plus mal !), et à terminer honorablement.
    J’ai franchi la ligne d’arrivée en pleurant d’émotion et aussitôt j’ai appelé mon entraîneur pour le remercier.

    Le retour du Groupe à l’hôtel pour le dîner d’après-course et, le retour en avion était très joyeux et convivial : Tout ce que j’aime dans la course à pied, en plus du Sport.

    RDV l’année prochaine à... REYKJAVIK !

    Sportivement.

    Denis NÉRET - Dossard n°33415 - ECO CJF FLEURY LES AUBRAIS

    Voir en ligne : Bienvenue !

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?