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Semi-Marathon de Lille : Victoire de Joseph Maregu


Publié le dimanche 3 septembre 2006 à 14h16min

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À Lille, un kényan en cache très souvent un autre. On attendait James Theuri, le vainqueur de l’an dernier (naturalisé français depuis), et c’est Joseph Maregu qui a remporté au finish un semi-marathon trop tactique pour descendre enfin sous la barre de l’heure. Dommage, car les conditions de course étaient idéales et le plateau d’une densité rare...




Un parcours roulant, un vent nul, un ciel voilé, une température de 18° C... Pas sûr que les quelque 7000 courageux qui ont battu hier le pavé lillois retrouvent de sitôt des conditions aussi favorables à la pratique de la course à pied. C’était l’année ou jamais pour faire exploser le record de l’épreuve qui, mine de rien, date déjà de sept ans (1h00’38" par le tanzanien Baha). Alléchés par des prévisions météo idéales et un plateau de qualité, les organisateurs n’avaient d’ailleurs pas caché leur espoir d’entrer carrément dans le cercle restreint des « semi » courus en moins d’une heure. Hélas, ce ne sera pas encore pour cette fois. À cela, trois raisons majeures. La première tient certainement au forfait surprise de James Theuri. Vainqueur en 2005 dans le temps très prometteur de 1h00’54", le légionnaire français apparaissait comme le principal homme capable de faire tomber cette fameuse barrière.

Mais alors qu’il était attendu dans le TGV de 23h40 vendredi soir, il n’en est jamais descendu. « Seul son compatriote David Kinross était présent, constata amèrement Gérard Frémaux. Il m’a dit que James était quelque part entre Nairobi et Paris. J’ai su qu’il y avait beaucoup de surbooking vendredi au départ de Nairobi, peut-être est-ce l’explication... » Il y eut ensuite la faillite des deux lièvres. Le premier, Muli, victime d’un point de côté, se révéla vite incapable d’assumer ses responsabilités, obligeant le second, Musau, à entrer en scène et à... s’essouffler plus vite que prévu. Résultat : il « sauta » au bout de quinze bornes, laissant les neuf hommes de tête livrés à eux-mêmes.

Déjà pas en avance au passage des 10 et 15 km (28’48", puis 43’23"), ceux-ci préférèrent alors sacrifier le record pour la victoire. Image révélatrice : comme dans une course cycliste, on les surprit au ralenti à neuf de front, personne ne voulant faire l’effort pour l’autre...
Il était clair que tout ce beau monde attendrait le sprint. Il fut lancé de très loin et c’est Joseph Maregu, le plus résistant, qui coiffa sur le fil, en 1h01’20", le marocain Falil, suivi du représentant de Bahreïn, El Gorche, et du reste de l’armada africaine (le premier Européen est le français Munyutu , 19 ème). Lille n’a pas eu le record dont il rêvait, mais avec neuf coureurs en moins de 1h02’ et deux kényanes en 1h11’, il devrait encore figurer en bonne place dans les bilans de fin d’année.

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