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Semi-marathon de Phalempin


Publié le lundi 19 juin 2006 à 18h01min

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Victoire de Mohamed Réziga, un bien beau champion




Bien que la température au-dessus de l’asphalte fût un peu plus basse que lors de l’édition précédente disputée sous la canicule, les 2542 participants du semi-marathon de Phalempin, du champion au dernier des anonymes, ont connu d’une à deux heures de souffrance, payant aux chaudes conditions atmosphériques une à deux minutes sur leur temps respectif de référence. Une fois encore, les organisateurs de l’épreuve et les 300 bénévoles présents sur le parcours avaient fait le maximum pour que tout se passe le mieux possible.

En retour, le spectacle et la performance furent au rendez-vous. Aucunement préoccuper à rechercher de l’ombre, avec la seule idée de l’emporter, les favoris de l’épreuve donnaient à la course un rythme élevé sur la base de 1 h 6’. Vladimir Tonchiski, Lamatene Oumohand, Farid Oukaïd, Mohamed Réziga et Alexandre Krestianinov composaient alors une bande de cinq des plus séduisante, qui avait déjà exclu de leur groupe Brahim Bamouch excellent troisième l’année passée. Nous étions alors loin du schéma de la dernière édition et du cavalier seul de Krestianinov. Cette fois-ci, Il y avait de la bagarre et la bagarre était vraiment magnifique. Le Russe déjà double vainqueur et qui espérait bien faire la passe de trois devait faire face à des adversaires en verve bien décidée à le faire chuter. Réziga n’était pas le moins motivé. Récent vainqueur de la course du « Louvre » le sociétaire du Cateau voulait prouver qu’un champion de France de Marathon était capable de battre les meilleurs étrangers engagés sur les courses sur route.

Réziga ne tardait pas à prendre les choses en mains. En tête du groupe duquel avait disparu d’un coup Oukaïd, à partir du sixième kilomètre, il décidait d’accélérer au douzième quand il s’aperçut que ses trois compagnons étaient dans l’incapacité de le relayer. En trois kilomètres, l’écart qui le séparait des deux Russes qui unissaient leurs efforts pour résister, prenait des proportions suffisantes pour permettre ensuite à Réziga, facile et à l’allure régulière de gérer la deuxième partie de la course. Courageux et orgueilleux, Krestianinov qui avait le handicap de revenir de blessure se faisait violence pour terminer à une bien belle deuxième place derrière un Mohamed Réziga qui a prouvé « qu’il n’était pas seulement un bon coureur mais aussi un beau champion. »

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