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Mondiaux de Pékin : Mo Farah sans rival sur 10000 m


Publié le samedi 22 août 2015 à 18h06min

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Rien n’arrête Mo Farah. Le Britannique a fait parler sa classe pour remporter un historique 6ème titre majeur consécutif sur longue distance à Pékin. Les Kényans n’ont rien pu faire sur 10000 m.




Farah s’est imposé en 27’01’’13, l’argent revenant au Kényan Geoffrey Kamwowor (27’02’’83) et le bronze à un autre Kényan, Paul Tanui (27’02’’83). Le Britannique d’origine somalienne trône bien haut sur son piédestal, avec désormais six titres majeurs consécutifs (mondiaux et olympiques) à son palmarès sur 5000 m et 10000 m. Il est invaincu dans les épreuves majeures depuis le 5000 m des Mondiaux de Daegu en 2011. Après ce sacre en Corée du Sud, il a enchaîné par un doublé olympique aux JO 2012 à Londres, puis un autre aux Mondiaux 2013 à Moscou, et enfin ce sacre sur 10000 m à Pékin qui fut peut-être le plus dur sur le plan mental.

Désormais libéré, "Mo" va pouvoir tenter la passe de sept la semaine prochaine en allant chercher l’or sur 5000 m. Le petit Britannique est bien le cauchemar des Kényans. Ceux-ci, plus que jamais, ont tout tenté samedi pour le faire choir. Kamworor, le champion du monde de cross et vainqueur des "trials" kényans, a imprimé un rythme élevé (vu les conditions atmosphériques) dès le 2ème km, aidé tant qu’ils le pouvaient par ses compatriotes Tanui et Bedan Karoki Muchiri (4ème).

Mais Farah, de sa longue foulée ample et déliée, a paré toutes les accélérations. Il s’est même permis le luxe (rare chez lui) de prendre la tête à plus d’un kilomètre de l’arrivée, au grand dam de Kamwowor qui a tout fait pour l’en empêcher. Le Kényan s’est révélé un des rivaux les plus tenaces que Farah ait jamais eu à affronter. Mais le Britannique, qui vaut moins de 3’30’’ sur 1500 m, a tellement de cordes à son arc que rien actuellement ne le désarçonne. Son dernier kilomètre (en 2’28’’) fut irrésistible, bien qu’il ait failli trébucher après un accrochage avec un coureur attardé bêtement resté au couloir 1.

Le partenaire d’entraînement de Farah, le vice-champion olympique des Etats-Unis Galen Rupp, a lui été constamment dans le coup mais n’a pu faire mieux que 5ème au terme de cette course haletante de bout en bout. Elle aurait du reste mérité un soutien plus appuyé de la part d’un public chinois nombreux mais passif.

Farah, qui avait effectué son retour à Lausanne début juillet, a traversé bien des tourments cette saison. Il avait renoncé au dernier moment au meeting de Birmingham, chez lui pourtant, afin de rentrer aux Etats-Unis pour en savoir plus sur les soupçons de dopage qui pèsent sur son coach Alberto Salazar, le "grand sorcier" de l’Oregon Project. Ce dernier ambitionne (avec le plus grand succès) de tailler des croupières aux Africains grâce à un programme d’entraînement financé par un grand équipementier, au bénéfice des meilleurs Anglo-Saxons. A noter que Farah lui-même n’a jamais été mis en cause par les médias à l’origine des accusations contre Salazar, qui garde par ailleurs son soutien.


Voir en ligne : Bluewin.ch

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