1er Marathon de Colmar le 13 septembre

Le 3000ème dossard a été attribué le 26 août. Pour des raisons logistiques, l’association « Courir Solidaire », organisatrice du 1er Marathon de Colmar, n’accueillera pas un coureur de plus. Et pourtant, dans l’absolu, ce chiffre aurait presque pu être doublé.

Quitte à souffrir pendant quarante kilomètres, autant le faire dans un beau cadre

« Nous avons limité le nombre d’inscrits pour ne pas nous retrouver débordés et faciliter le passage dans les rues », explique Grégory Leloup, le responsable de la communication.

« Je continue à recevoir vingt ou trente appels et mails par jour, mais je ne peux pas y donner suite. Je ne vois pas l’intérêt de faire venir 5000 concurrents, si c’est pour qu’il y ait 2000 mécontents… Au marathon de Bordeaux, en avril, il y avait 18000 engagés. Mais les organisateurs étaient tellement dépassés qu’ils ont finalement dû faire appel à une société pour reprendre en main l’événement ».

À Colmar, ville à taille humaine par excellence, les passionnés de course à pied n’ont pas la folie des grandeurs. Mais la température commence à monter, dans la cité de Bartholdi. Dimanche, sur les coups de 9h30, ils seront près de 1200 à s’élancer sur l’épreuve reine (42,195 km).

Des Alsaciens, bien sûr, mais aussi des coureurs de nombreux pays européens (Angleterre, Suède, Finlande, Allemagne, République Tchèque…). Grégory Leloup a même enregistré les venues d’un Japonais et d’un Taïwanais !

« Il y a treize ou quatorze nationalités différentes, confie la cheville ouvrière de la manifestation. L’objectif, c’est que tous ces gens en prennent plein les yeux, surtout ceux qui ne connaissent pas la région. Quitte à souffrir pendant quarante kilomètres, autant le faire dans un beau cadre ».

De Wettolsheim à Sigolsheim, en passant par Wintzenheim, Ingersheim, Katzenthal, Ammerschwihr, Kientzheim et Sigolsheim, les amateurs de jolis paysages seront servis. Neuf communes seront traversées, en tout, sous les encouragements des badauds et de 25 groupes musicaux chargés d’assurer l’ambiance dans les villages. Les chiffres donnent le vertige : 700 bénévoles et 200 « responsables médicaux » sont notamment mobilisés.

L’ascension vers Katzenthal va faire mal

« Avec un peu plus de 200 mètres de dénivelé, le parcours n’est pas très plat, mais ça reste raisonnable, ajoute Grégory Leloup. Au 27ème kilomètre, l’ascension vers Katzenthal va faire mal car elle arrive tard… Mais ceux qui courent à 10 km/h ne mettront pas plus de deux ou trois minutes à monter ».

A priori, il ne faut pas s’attendre à ce qu’un athlète explose les chronos. « Nous n’attribuons pas de prime, l’événement ayant une vocation caritative (les bénéfices seront reversés à dix associations, ndlr). Du coup, nous n’avons pas de Kenyans, pas de superstars du marathon, précise l’organisateur. Chez les régionaux, mes deux favoris sont Jérémy Mann, du Colmar Marathon Club, et le gendarme Guewen Garcia Noguera. Mais globalement, ce sera assez ouvert. Difficile de dire qui sera en tête… »

Du suspense, de l’ambiance, la foule des grands jours… Tous les ingrédients sont réunis pour qu’on assiste à une belle fête populaire, dimanche à Colmar.