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Marathon de Reims : Une affaire africaine


Publié le samedi 15 octobre 2011 à 13h50min

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Spécialistes africains et néophytes, d’ici et d’ailleurs, défileront en rangs serrés demain dans les rues de Reims. Le forum africain marquant le début de l’automne rémois fera une nouvelle fois le plein. La 28ème édition du désormais célèbre « Reims à toutes jambes » ouvrira grand ses portes au continent noir, dont les ambassadeurs, spécialistes reconnus du macadam, animeront une fois de plus, avec le talent qu’on leur connaît, ce rendez-vous populaire d’octobre.




À Reims, la mondialisation est en marche depuis belle lurette. Les adeptes de l’effort en bandes organisées, venus de partout, y sont légion. « C’est un événement », affirme avec raison l’adjointe aux sports, Christine Michel, ravie d’offrir les artères de sa ville à une troupe aussi motivée que multicolore.

Lièvres tricolores

Au plus haut niveau, la course sur route reste une affaire africaine. Ce sera le cas demain à Reims où, selon Benjamin Soro, « les 25 coureurs composant le plateau élite viennent essentiellement du Kenya et d’Ethiopie ». Prudent, ce membre du team René Auguin (l’homme qui a relancé un marathon rémois moribond) table sur un chrono vainqueur « sous les 2h10’ ». C’est la consigne donnée aux deux régulateurs de rythme, les Français Simon Munyutu et James Theuri. Avec un record à 2h06’45" (qui date quand même de 2006), le Kenyan Richard Limo (31 ans) pourrait succéder à son compatriote Cheboyut, vainqueur en 2010 (2h09’38"). Mais David Kemboi et l’Ethiopien Dogaga, deux anciens lauréats (respectivement en 2007 et 2009), rêvent de pétiller à nouveau.

Si l’épreuve féminine restera une affaire interne à l’Ethiopie, le semi-marathon (des Notaires), l’épreuve la plus rapide de la journée, devrait confirmer sa réputation. Avec notamment la présence des Kenyans Gilbert Masai (record personnel à 1h00’28"), Eliud Kiplagat (1h00’52"), et l’Erythréen Mickael Tesfay (1h00’39"). Chez les femmes, la lauréate du marathon de Paris (2009 et 2010), l’Ethiopienne Atsede Baysa, devrait survoler ce 21,100 km. Quant au « 10 bornes », course populaire et très matinale, il regroupera quelques fins limiers de l’inter région et des milliers de néophytes, confirmant ainsi que loin des spécialistes des hauts plateaux, le RATJ nouvelle formule est désormais la fête des coureurs d’en-bas.

* Article publié par Gérard Kancel


Voir en ligne : L’Union

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