Marathon de La Rochelle : Victoire et record pour Oleksandr Sitkovskyy

Record battu !

Six ans que le record n’était pas tombé. Et c’est dimanche, dans des conditions météorologiques instables en raison d’un vent plus que frippon, que l’Ukrainien Oleksandr Sitkovskyy a changé la donne, bouclant les 42,195 km en 2 h 10 min 27 s. Après avoir attaqué au 24 ème km, l’athlète a tenu le choc... au point de franchir la ligne d’arrivée de ce 19 ème Marathon de La Rochelle comme s’il n’avait réalisé aucun effort ou presque. « Very good », a-t-il lâché dans un anglais aux « r » joliment roulé.

Suivi du Kenyan Mark Tanui, qui a reconnu son incapacité à s’adapter au vent avec autant d’aisance, Sitkovskyy place donc la barre un peu plus haut avant les 20 printemps de la manifestation, l’an prochain. Et tandis que l’Éthiopien Sentayehu Merga complète le podium, le premier Français, Abdelmajid Mehir, est parvenu à rejoindre le parking de l’Arsenal « seulement » à la 12 ème place, accusant un retard de 15 min 57 s sur le vainqueur. « J’espérais courir en 2 h 14 min, mais aujourd’hui (dimanche, NDLR), je n’étais pas en forme, reconnaissait Mehir. J’ai mal digéré mon petit-déjeuner ».

Getnet dans le dernier km

De son côté, l’Éthiopienne Selomie Getnet n’a connu aucun trouble digestif, puisqu’elle rafle la mise en 2 h 33 min 28 s. Une victoire arrachée dans le dernier kilomètre à sa jeune compatriote Konjit Tilahun, qui s’était pourtant extirpée du groupe de tête avec brio, après 1 h 48 de course seulement. Ce duo d’Éthiopiennes a été rejoint environ une minute plus tard par la Polonaise Malgorzata Sobanska. La meilleure Française se nomme Nathalie Vasseur. Elle s’est classée à la 10 ème place et a bouclé le Marathon en 2 h 45 min 50 s.

Casoli impérial

Enfin, tandis que le célèbre Benoît Z a abandonné après 40 minutes de course (« on respecte son choix », fit le speaker), au grand dam de ses fans, ce ne fut pas le cas de Julien Casoli, dont la domination écrasante est à souligner au sein du plateau des coureurs handisport.

* Article publié par Thomas Villepreux