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Marathon de New-York : Succès pour Geoffrey Kamworor et Joyciline Jepkosgei


Publié le dimanche 3 novembre 2019 à 21h15min

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Le kényan Geoffrey Kamworor, vainqueur de l’épreuve en 2017, a remporté le marathon de New York, ce dimanche, après avoir accéléré dans les cinq derniers kilomètres. Chez les dames, l’épreuve a été raflée par la kényane Joyciline Jepkosgei.

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La passe de deux pour le kényan. Ce dimanche, Geoffrey Kamworor, après 2017, a remporté le marathon de New York, après avoir accéléré dans les cinq derniers kilomètres, devançant son compatriote Albert Korir. Kamworor s’est imposé en 2 h 08 min 13 sec, dans le final à Central Park. Il n’a jamais pu être rattrapé par Korir (2h08’36") ni par l’éthiopien Girma Bekele Gebre (2h08’38"). L’autre éthiopien, grand animateur de la course, Tamirat Tola, a lui fini à la quatrième place. Le tenant du titre, Lelisa Desisa a abandonné après le 13ème kilomètre. Habitué des podiums à New York, où outre ses deux succès, il a à son palmarès une deuxième place en 2015 et une troisième l’an dernier, le coureur de 26 ans restait sur une superbe performance au semi-marathon de Copenhague en septembre où il avait signé le nouveau record du monde en 58 min 01 sec 15/100.

Chez les dames, la kényane Joyciline Jepkosgei a détrôné la reine de l’épreuve, sa compatriote Mary Keitany, quadruple lauréate de l’épreuve, qui a fini 2ème. Jepkosgei s’est imposée en 2 h 22 min 38 sec, devant Keitany (2h23’32"), qui avait triomphé sur Central Park en 2014, 2015, 2016 et 2018, et l’éthiopienne Ruti Aga (2h25’51"). Ce trio s’était détaché peu avant la moitié de la course. Spécialiste des distances inférieures, 10, 15, 20 km dont elle détient les records du monde, Jepkosgei, 25 ans, courait son premier marathon. C’est au 37ème km qu’elle a pris ses distances sur Keitany, qui n’était pas au mieux de sa forme puisqu’elle a été vue auparavant en train de vomir. Dans les trois derniers kilomètres, les plus durs a fortiori pour une non marathonienne, Jepkosgei a souvent grimacé pour tenir l’effort, se retournant pour voir si sa rivale la rattrapait. Mais elle s’est bel et bien imposée, en tutoyant de surcroît le record de l’épreuve établi par Margaret Okayo en 2003 en 2 h 22 min 31 sec.


Voir en ligne : AFP

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