Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Marathons » Marathon du lac Baikal : Froid, glace et neige pour les concurrents

Marathon du lac Baikal : Froid, glace et neige pour les concurrents


Publié le jeudi 8 mars 2012 à 18h19min

agrandir

Le froid, la glace et la neige n’ont pas effrayé les 8 Français qui ont couru samedi dernier le marathon du Baïkal, sur le lac le plus large, le plus ancien et le plus profond du monde.




Un ciel azur et un soleil qui se reflète sur cette immense étendue de glace. Malgré un thermomètre qui affichait samedi dernier - 15°C sur les bords du lac, les conditions météorologiques étaient clémentes et favorables pour les 130 participants du marathon du Baïkal (marathon et semi-marathon). Pour cette 8ème édition, 8 Français ont enfilé, dès 10 heures du matin, leur dossard pour figurer sur la ligne de départ située à Listvyanka, à une soixantaine de kilomètres au sud d’Irkoutsk. Pour rejoindre Tanhoy, un village de la rive sud-est du lac, les marathoniens ont dû certes résister au froid mais ils ont surtout dû rester vigilants face au parcours accidenté sur lequel ils couraient. La surface du lac, blanche à perte de vue, est loin d’être lisse à cause de la grande mobilité des plaques de glace. « Je n’étais pas habitué à courir sur la glace, explique Cyril, l’un des participants. C’est comme courir sur une patinoire ». Ce Français de 33 ans resté très concentré tout au long de l’épreuve, a dû modifier sa foulée habituelle afin d’éviter la chute, et cela malgré les chaînes qu’ils portaient à ses chaussures.

Le reste de son équipement était tout aussi approprié : des guêtres pour ne pas que la poudreuse s’immisce et mouille ses chaussettes, 2 couches de collants, 3 épaisseurs de hauts en matières techniques, un blouson, des gants, un cache-nez de haute-montagne, un bonnet et des lunettes de soleil. Pour sa première participation à cette course peu ordinaire, ce jeune sportif a parcouru les fameux 42,195 km en 4h21, soit dix minutes de moins que l’objectif qu’il s’était fixé avec Jérôme, son complice, avec qui il s’entraîne depuis plusieurs mois. C’est d’ailleurs main dans la main que les deux coureurs ont franchi la ligne d’arrivée. Un peu avant, un autre Français de 62 ans, déjà habitué des courses au Pôle Nord, s’était imposé en 3h45. Mais au-delà du défi et de l’exploit sportif, le goût de l’aventure pimente également le voyage. « Pendant la course, il y a des moments où l’on regardait le paysage et on en avait plein les yeux », raconte Cyril, heureux d’avoir partagé ce moment là avec sa femme, venue l’encourager.

* Article publié par Colombe Prins


Voir en ligne : Rue89

Sur le même sujet

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?