Route du Louvre : Une deuxième édition pour transformer l’essai

Des chiffres qui ont donné le vertige aux organisateurs, mais qui les ont aussi conforté dans l’idée qu’ils avaient visé dans le mille avec un tel concept et qu’il fallait donc absolument remettre le couvert.
Prudent, Philippe Lamblin, le président de la Ligue, assure néanmoins qu’il serait dangereux de se reposer sur ses lauriers : « J’ai bien conscience que rien n’est gagné, affirme-t-il. Il y a beaucoup d’attentes autour de cette deuxième édition. Il faudra donc y répondre.

Il faut que les gens retrouvent le climat très particulier qu’ils ont vécu. » L’homme sait aussi et surtout qu’accueillir une telle foule reste toujours un défi risqué : « Je pense que nous étions un peu inconscients l’année passée, explique-t-il. Cette fois, nous avons conscience de notre responsabilité de mettre autant de gens en même temps sur les routes. » Près de dix mille personnes sont d’ailleurs attendues cette année, dont à peu près trois mille sur l’épreuve phare du marathon, qui a déjà obtenu un label de la fédération internationale (IAAF).
« Je n’ai toujours qu’un regret, poursuit Philippe Lamblin. C’est que les journées ne fassent pas plus de 24 heures. Il y a tellement de choses à faire. » Depuis quelque temps déjà et plus encore aujourd’hui jusqu’au 13 mai, ses équipes vont, en effet, devoir tenir des cadences infernales pour que tout soit prêt le jour J.

Mais comme le soulignent en choeur Christophe Halleumieux et Sylvain Michel, respectivement directeur général et directeur technique de l’épreuve, la mobilisation autour de l’événement est assez exceptionnelle. Qu’elle soit issue du personnel de la Ligue, de diverses associations et, bien sûr, des dix-neuf communes traversées par la course.

« La première année, les représentants des différentes communes venaient souvent nous demander ce qu’il fallait faire, précise Sylvain Michel. Cette année, ils ont plein d’idées, ils prennent des initiatives, ils proposent plein de choses. On sent qu’il y a un véritable enthousiasme, une vraie fierté de voir la course passer chez eux. » En rivalisant d’imagination et d’ingéniosité dans leurs animations, les communes devraient ainsi renforcer encore l’aspect festif et populaire qui est la marque de fabrique des gens du Nord et qui doit faire, selon les voeux des organisateurs, la réputation de la Route du Louvre.

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