L’Afrique pourrait perdre sa place dans l’athlétisme

« Avec la montée de la Chine et de l’Inde, la qualité naturelle des athlètes africains ne suffiront plus, si l’athlétisme n’est pas mieux structuré », a-t-il soutenu avant de prévenir : « sur ce point, il ne faut pas que les Africains dorment ». Professeur de sport, Georges Gozzoli suggère que les pays africains organisent régulièrement des compétitions pour déceler de jeunes talents et les faire progresser. En mission au Burkina Faso pour le compte de l’IAAF, Mr Gozzoli s’occupe du « Kid’s Athletism », une série de compétitions ludiques exclusivement réservées aux enfants.
« Le plus gros souci, c’est de maintenir l’intérêt des enfants jusqu’au niveau junior », affirme l’expert de l’IAAF, également membre de la fédération française d’athlétisme.

Il qualifie de « bon » le niveau des athlètes aux 8 èmes JACA.
« Le champion d’Afrique junior en longueur (Keenan Watson d’Afrique du Sud), avec un saut à 7,79 m, est au dessus de la performance du champion d’Europe », fait-il remarquer, regrettant cependant que certaines disciplines, comme la perche féminine, soient négligées. Ouverts jeudi dernier, les 8 èmes CAJA s’achèvent dimanche soir au terme des 16 finales au programme. Pour l’instant, le Kénya occupe la tête du classement avec 12 médailles dont 8 en or, suivi de l’Afrique du Sud (14 médailles dont 6 en or) et du Maroc (8 médailles dont 3 en or).