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Courir un marathon sur le lac Baïkal


Publié le mardi 12 mars 2013 à 11h07min

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Des athlètes luttent contre le froid (et les mauvais esprits) pour courir le marathon sur le lac glacé sibérien.




Dans le hall de l’Hôtel Baïkal à Listvyanka, une petite ville sur les rives du lac Baïkal, Alexeï Nikiforov explique à près de 80 personnes qu’une grande partie du lac Baïkal est recouverte par de la « glace noire », une glace très glissante. « Je pense que le plus important est de faire la course en entier, donc ne vous précipitez pas », dit-il. Les gens dans le hall se sont réunis pour courir le Marathon de Glace du Lac Baïkal, qui s’est tenu pour la neuvième fois le 3 mars. NIkiforov est son organisateur, l’homme qui a eu l’idée d’un marathon traversant un lac de Sibérie. « Je voulais que la course traverse le lac d’une berge à l’autre, car ensuite on peut regarder n’importe quelle carte du Baïkal et voir la course », a-t-il dit. « Si tu t’apprêtes à courir un marathon à New York, tu ne peux pas regarder la carte et comprendre où tu vas courir ».

Avec la popularisation des courses de marathon, les organisateurs inventent de nouveaux parcours non conventionnels. Il y a un marathon soleil de minuit à Tromsø en Norvège et un marathon cercle polaire au Groenland. Plus les courses sont exotiques et plus elles attirent les coureurs internationaux, et 106 des 143 participants du Marathon de Glace du Lac Baïkal sont étrangers, la plupart viennent d’Europe, des Etats-Unis et du Japon. Pour beaucoup de coureurs, le marathon fait partie d’un voyage plus long en Russie. Edward Graham de Chicago effectue un périple d’un mois à travers la Russie avec sa petite amie. Il a découvert le marathon en visitant Listyanka il y a un an et demi, et a décidé de revenir. « Nous avons eu quelques tempêtes de neige à Chicago, et j’ai ainsi eu la chance de courir sur de la glace. Mais le climat est différent bien sûr », a dit Graham. « Listvyanka fait ressembler Chicago à une île tropicale », a-t-il dit dans un hôtel à Listvyanka un jour avant la course.

Certains des coureurs sont des expatriés vivant à Moscou. Irene Tsai, une native d’Hawaï, a déménagé à Moscou l’année dernière. « Moi et mon mari courrons dans le Parc Gorki, où il y a de la glace et de la neige. Cela devait être une préparation pour nous, mais nous sommes allés dehors sur la glace ici et c’est assez différent », a-t-elle dit. Pour une meilleure traction sur la glace, presque tous les participants ont apporté des crampons pour la glace ou des chaussures à crampons.
« Nous avons un équipement appelé Yaktrax », a déclaré Tsai, en se référant à des chaînettes d’acier qu’on enfile autour de ses chaussures. « Nous n’avons jamais couru avec à Moscou, mais nous les avons essayés ici et elles ont marché étonnamment bien ».

* Article publié par David Isaksson


Voir en ligne : La Russie d’Aujourd’hui

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