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Bernard Amsalem : « S’inscrire sur la durée »


Publié le mercredi 29 avril 2009 à 07h24min

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Bernard Amsalem est aujourd’hui ravi. Le président de la Fédération française d’athlétisme (FFA) a officialisé mardi un partenariat de quatre ans avec Areva. L’arrivée de ce sponsor d’importance doit aider notamment à redorer l’image du meeting de Saint-Denis et préparer au mieux les athlètes français avant le rendez-vous des Jeux Olympiques de 2012.




En quoi est-il vital pour votre fédération d’avoir un gros sponsor ?

Il est vital d’avoir beaucoup de sponsors, pas seulement un gros. Il nous en faut un qui travaille sur la durée. Le sport de haut niveau, ce n’est pas la génération spontanée. Il faut du temps pour former des jeunes, pour les amener au premier plan. Un sponsor qui vous accompagne sur une olympiade et peut-être plus, permet d’œuvrer pour des projets, d’anticiper sur certaines décisions et donc d’avoir de la visibilité dans le développement de la pratique de l’athlétisme.

Vous voilà donc rassurés d’avoir un accord avec Areva jusqu’aux Jeux Olympiques de 2012 ?

Absolument puisque le contrat a été signé pour quatre ans. Mais l’intention d’Areva est de s’inscrire dans la durée. Nous en sommes ravis. L’objectif, c’est de réussir les Jeux à Londres. Aujourd’hui, nous avons une quinzaine de sponsors et malgré la crise, en dehors du secteur bancaire, nous arrivons à attirer beaucoup de partenaires.

Les dirigeants d’Areva déclarent qu’il n’y a pas que le meeting de la Golden League qui compte, qu’ils veulent aussi agir auprès des jeunes. Avez-vous une garantie de cette volonté ?

Areva a une préoccupation territoriale, c’est d’être présent, travailler dans la proximité notamment sur l’axe du hors-stade (course de nature, trail), qui se développe beaucoup à la fédération. Nous avons des projets à soumettre à Areva pour aller sur ces territoires, là où ils sont présents, en France mais aussi à l’étranger. Nous avons réfléchi à des projets communs avec les fédérations allemandes et américaines. L’idée de passer des accords avec d’autres fédérations sur d’autres territoires sera très innovante. C’est une initiative utile pour le développement de l’athlétisme qu’Areva va nous permettre de réaliser. L’athlétisme est un sport universel et c’est pourquoi il faut travailler en coopération.

Est-ce que l’obligation de résultats est mentionnée dans ce partenariat ?

Le seul objectif est de réussir tout ce que nous allons entreprendre. Il n’y a pas de quota de médailles à avoir. Il faut aboutir à tous les projets mis en œuvre. Qu’ils soient liés à la haute performance ou à la pratique de l’athlétisme sur le territoire. C’est un partenariat total qui évoque l’athlétisme du plus jeune âge à l’excellence mais aussi au loisir.

N’avez-vous pas peur que les finances prennent le pas sur l’ambition sportive ?

On a besoin dans la société moderne d’avoir du sponsoring, du financement pour mener à bien nos projets. On est heureux que des sociétés aussi prestigieuses qu’Areva viennent sur l’athlétisme et c’est une chance de travailler avec ce groupe pour développer notre sport.

Le cachet offert à Usain Bolt pour qu’il participe au meeting Areva n’est-il pas excessif ?

Payer Usain Bolt 150000 euros dans la mesure où il viendra une semaine avant le meeting, ce n’est pas très cher surtout si on compare à certains autres sports professionnels. D’autant qu’on a conclu des animations avec lui en Seine-Saint-Denis. Usain Bolt aura un impact très fort pour attirer les jeunes vers l’athlétisme.

C’est aujourd’hui l’athlète le plus cher ?

Oui et c’est normal, il a beaucoup de talent, il a crevé l’écran lors des JO de Pékin, il est jeune et pas complexé. Il correspond à la jeunesse d’aujourd’hui.

On a bien compris que le meeting est un enjeu important. Est-ce pour mettre fin à la mauvaise affluence des dernières années ?

C’est vrai, les trois dernières années ont été très ternes. L’objectif est de redonner des couleurs à ce meeting, d’en faire le meilleur du monde. C’est déjà un succès car les ventes de billets sont dix fois supérieures à ce que nous constations l’an passé.

Quelles manifestations prévoyez-vous pour arriver à vos fins ?

L’idée est de faire la fête une semaine avant le meeting sur l’image de la Jamaïque, sur la musique. Le Stade de France sera aux couleurs de la Jamaïque. Des animations seront faites en Seine-Saint-Denis. On va monter un concours de triple saut avec nos Français et les meilleurs de la discipline. La meilleure Russe, Isinbaeva, sera présente avec peut-être un record du monde de la perche. Chaque catégorie sera composée des meilleurs athlètes du moment.

* Propos recueillis par Romain Savary


Voir en ligne : Sports.fr

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