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Marathon du Mans : Holzerny comme prévu, Brochard l’inattendu


Publié le mardi 5 octobre 2010 à 05h24min

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Sur un tracé mythique mais éprouvant, Benoit Holzerny (Endurance 72) a ouvert le palmarès en 2h34’24", cinq minutes devant un étonnant Laurent Brochard.




Le sacre de Benoît 1er

Un vent de face, des faux plats montants entre Arnage et Mulsanne, un double passage en sous-bois « aux appuis fuyants » et une montée du Dunlop escaladée par ses deux versants. Sur la mythique asphalte des 24 Heures, le premier marathon du Mans était forcément promis à un homme endurant ! Flanqué du dossard n°1, Benoît Holzerny (Endurance 72) a mené toute la course. Avec pour seuls moteurs, sa foulée et son courage. « Au bout de 5 kilomètres, j’ai vu que ça piochait un peu derrière. J’ai fermé les yeux et j’y suis allé car j’ai l’habitude de m’entraîner seul ». Un premier semi (1h14’) contre Eole, un deuxième avec les guibolles. « Au 35 ème kilomètre, j’en avais plein les pattes. C’est là que le marathon commence ».

Après 2h34’24" d’effort, il se termine rudement bien pour Benoit 1er. « Une première édition, la distance mythique de l’athlétisme. J’avais coché cette date depuis longtemps et je vais savourer ce succès ».

Brochard sur grand plateau

Même s’il n’a pas non plus battu son record personnel sur la distance, Laurent Brochard rayonnait sur une ligne d’arrivée franchie en... 2 ème position. « Je ne pensais vraiment pas faire une place aussi intéressante car mon objectif premier était surtout de me faire plaisir sur un circuit mythique ».

Un contre la montre sans vélo mais avec le grand braquet. « Je n’étais jamais très loin du deuxième, j’avais même l’impression que je revenais sur lui dans les Hunaudières ». Un « podiumable » qui a mis le clignotant au 30 ème kilomètre. Pour la plus grande joie de son « poursuitard » nommé Brochard.

Joli peloton au Pi-Marathon

Un Ekiden géant. Un marathon coupé en trois. Tony Mogis a appelé ça un Pi-marathon (3 relais de 14 kilomètres en référence au chiffre Pi de 3,14). Avec 600 équipes de trois relayeurs engagées dès la première édition, cette première hexagonale a été couronnée de succès. Et là encore, Endurance 72 a raflé la mise : la triplette Durand-Moreau-Serbouti bouclant son « marathon » à trois en 2h14’48". A plus de 18 km/h de moyenne : 44’56" pour Sylvain Durand, 45’47" pour Julien Moreau et 44’06" pour Momo Serbouti qui a eu le double honneur de finir et d’arriver juste avant le vrai marathonien Benoit Holzerny. « Je l’ai doublé au 38 ème kilomètre et j’ai compris combien un marathon devait être éprouvant. Sinon, on a rempli notre contrat. Pour moi, la distance de 14 kilomètres était un peu batarde mais m’a servi de séance préparatoire avant la prochaine saison de cross ».

* Article publié par Philippe Panighini


Voir en ligne : Ouest France

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