Marathon Meseta del Bombón (Pérou) : María Victoria Rivera Bustamante, 102 ans, finisher
Publié le vendredi 27 novembre 2015 à 07h16min
María Victoria Rivera Bustamante a réussi l’incroyable exploit de couvrir les 42 kilomètres 195 du marathon en altitude le plus élevé de la planète.
Depuis quelques heures, la presse péruvienne s’interroge : quel âge a véritablement María Victoria Rivera Bustamante ? 102 ans affirment certains, un peu moins de 100 assurent d’autres. Le débat est finalement accessoire car ce qu’a réalisé cette Péruvienne il y a quelques jours dans les montagnes de son pays relève quoi qu’il arrive de l’exploit.
Dimanche dernier, cette femme a pris part et réussi à boucler les 42 kilomètres 195 du marathon Meseta del Bombón à Pasco, région du centre du pays nichée dans la Cordillère des Andes. L’athlète et son maillot floqué du numéro 317 ont eu le droit à une belle ovation du public en arrivant dans le stade Daniel Alcides Carrión, point final du périple. Ce petit bout de femme a bien choisi son épreuve, puisque la Meseta del Bombón est considérée comme étant le marathon en altitude le plus élevé de la planète ! Certains passages se situent à 4380 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La Péruvienne surnommée « Tía Maracuyá » est une véritable coqueluche dans son pays. Depuis plusieurs années, elle fait l’objet de nombreux reportages mettant en avant son exceptionnelle vitalité qui lui a permis de couvrir une trentaine de marathons au cours de son existence. Devant les micros, la centenaire peut alors révéler quelques-unes de ses astuces pour entretenir la forme.
Vivant seule depuis la mort de son fils en 2013, María Victoria Rivera Bustamante affirme se laver à l’eau froide tous les matins. Son régime alimentaire est particulièrement sain : un maximum de fruits et légumes mais très peu de viande et surtout de poulet. Elle a expliqué être une très mauvaise cliente pour les docteurs et clame ne jamais prendre de médicaments. Mais son vrai secret serait tout autre. La Sud-Américaine qui a vendu pendant trente ans des jus de fruits sur les marchés chausse régulièrement ses tennis sans âge pour aller courir les matins. « C’est une part de ma vie », avait-elle affirmé en 2013 lors d’un reportage qui lui était consacré.
* Article publié par Gilles Festor
Voir en ligne : Sport 24