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Marathon de La Havane


Publié le dimanche 16 novembre 2014 à 00h00min

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Bonjour à tous

Petit retour en arrière : au marathon de Rio 2013, entre 2 cervezas, Alain (qui n’a malheureusement pas pu se joindre à nous) nous indique, à Bernard et à moi, son souhait d’aller courir un marathon à Cuba. A notre retour, je contacte Elizabeth, la directrice de Sportifs à Bord, qui m’informe que le projet est en route.

C’est ainsi que nous nous retrouvons une quarantaine de personnes à Roissy, ce mercredi 12 novembre. Je retrouve mon compagnon de chambre, l’inamovible Jean Berland, 260 marathons au compteur, ainsi que quelques connaissances croisées au détour d’un marathon ou d’un voyage.

Le vol, d’une durée de 10h30, se déroule sans encombres. Notre guide, Mario de Douglas, nous accueille à La Havane. Je ne le sais pas encore mais nous sommes tombés sur un super guide, qui sera pour beaucoup dans la réussite de notre séjour. Le temps d’effectuer les formalités de douane et le transfert, nous arrivons pile-poil pour le dîner.

Jour 1

La 1ère journée est consacrée à la visite de La Havane, l’une des plus attachantes et des mieux préservées des capitales coloniales d’Amérique Latine, dont le centre est classé, depuis de nombreuses années, au patrimoine mondial de l’UNESCO. Visites d’une fabrique de cigares, du palais des capitaines généraux, maintenant musée de la ville et, pour clôturer la matinée, nous irons dans une fabrique de rhum, avec dégustation à la clé. Déjeuner au restaurant La Mina, ou nous sera offert notre 1er mojito, le 1er cocktail d’une longue série.

L’après-midi, nous poursuivons avec la cathédrale de La Havane et sa grande place. Nous découvrirons ensuite la 5ème avenue, l’une des principales artères de la municipalité et, enfin, nous terminerons par la Place de la révolution, lieu ou Fidel Castro prononça ses discours interminables.

Jour 2

Nous nous rendons, ce matin, au jardin botanique de l’orchidée à Soroa, situé à quelques 80 km de la capitale. Il abrite quelques 750 espèces d’orchidées.

C’est lors de l’une de nos excursions en bus qu’est né l’hymne du groupe :

Une multitude de fleurs et d’arbres illuminent nos yeux. A quelques pas de là, pause photo aux chutes d’eau au Salto, ou notre courageux breton, tel le Johnny Weissmuller des temps modernes, ira faire quelques longueurs. Puis, passage au mirador de Vinales, superbe point de vue d’où nous pourrons admirer un panorama de mogotes

Déjeuner à Vinales. Sur la route du retour, découverte des grottes de San Miguel puis celles de l’indien que nous parcourrons en canot. Visite, ensuite, d’un séchoir pour cigares (culture, séchage, fabrique). En soirée, nous assisterons à la cérémonie du canon dans la forteresse San Carlos de la Cabana, avant d’aller dîner au restaurant El Templete.

Jour 3

Le 3ème jour sera consacré à Ernest Hemingway, entre autres, prix Nobel de littérature, qui vécut à Cuba dans les années 1940-1960. Nous visiterons son univers : sa maison, le port de pêche de Cojimar ou il allait fréquemment pêché ou, encore, l’Hôtel Ambos , ou il avait ses habitudes (mais cela ne nous regarde pas !) Déjeuner dans un restaurant typique cubain à Cojimar, apprécié d’Hemingway.

Retrait des dossards dans l’après-midi dans un hall d’expo que l’on qualifiera d’intimiste puis très copieuse pasta-party au restaurant Neptuno y Prada. Particularité de ce marathon : nous recevons notre tee-shirt et notre médaille avant d’avoir couru, ca casse un peu le charme de la remise, une fois la ligne franchie

Jour 4

Ce dimanche, c’est journée marathon. Chaleur annoncé avec un fort taux d’humidité, au plus fort de la course, il fera entre 30 et 35° : en clair, tout ce que je n’aime pas. Je pars donc prudemment, pas assez d’ailleurs car je vais quand même prendre un sévère coup de chaud sur la 2ème boucle. Le circuit se compose de 2 tours, tantôt en bord de mer, tantôt en ville. Plus de 2780 coureurs sur les 3 épreuves (10 km, semi et marathon) mais seulement 210 sur la distance reine : ca va être clairsemé au second tour. Je pars sur des bases de 3h15, nous longerons durant plusieurs km le Malecon, en bord de mer avant de rentrer dans le Havane intra-muros. Pas de spectateurs, pas d’animations (un comble car, des orchestres, nous en avons eu durant toute la durée de notre séjour … sauf au marathon). Quelques cotes et descentes mais, quand tu as des jambes, ca passe tout seul. Passage au semi en 1h38. Vers le km25, je vais subir un immense coup de chaud : je réduis fortement l’allure et les pauses au ravitaillement sont de plus en plus longues. A cela s’ajoute la reprise de la circulation, bloquée pendant le 1er tour : bonjour les gaz d’échappement car, là-bas, le contrôle technique est optionnel. Les copains me doublent un à un : Yohann de CLM, Sidy et Patrick, qui effectuait pour l’occasion son 100ème marathon. Je finis péniblement juste sous les 4h (3h59’54’’ exactement) ce qui me classe 60ème sur 214 arrivants.

Mention spéciale à Patrick qui termine donc son 100ème marathon et à Jean, toujours au top après ses 261 marathons. Chapeau bas à tous les 2.

Elizabeth immortalise notre arrivée puis retour à l’hôtel pour une bonne douche suivi d’un petit en-cas et d’une bonne bière au bord de la piscine avec les amis bretons : c’est là que je ferais plus ample connaissance avec eux et découvrirais que l’hydratation est une institution chez eux : à leur décharge, ils n’ont pas trop le choix puisque sponsorisés par le café de la mairie de leur ville.

Carte de Cuba

Jour 5

Départ pour Guama, région marécageuse et son élevage de crocodiles. Déjeuner sur place à la Bocca puis, pour digérer, balade en bateau vers une petite île. Direction maintenant Cienfuegos, perle du Sud, fondée il y a 150 ans par des descendants d’émigrants français, pour une promenade à pied afin de mieux apprécier la ville qui, comme La Havane, est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Aujourd’hui, c’est un grand port sucrier.

Arrivée à l’hôtel ou l’on nous sert un Cuba Libre : ce n’est pas mauvais non plus, ma foi.

Jour 6

Départ pour le musée romantique de Trinidad, fondée en 1514 par Diego Velázquez de Cuéllar, conquistador espagnol, classé également au patrimoine mondial de l’Unesco. Les vieux palais, les églises, les patios, les ruelles pavées de cailloux ronds perpétuent l’ambiance de l’époque. Déjeuner au Meson del Regidor puis balade dans les ruelles de Trinidad.

Au dîner, nous aurons droit à la célèbre langouste de Cuba avant que notre guide, Mario de Douglas, ne nous emmène assister à un spectacle typique local.

Jour 7

En route pour le jardin botanique de Cienfuegos qui présente plus de 2000 espèces de la flore tropicale. Sur le parcours, explication très intéressante sur le débarquement de la Baie des Cochons en avril 1961. Déjeuner dans la petite ville de charme de Santa Clara puis visite du mausolée édifié à la gloire de l’icône nationale : Ernesto Guevara dit « Le Ché »

En bonus track, la chanson en son hommage :

Nous poursuivons, ensuite, notre chemin vers Varadero, station balnéaire populaire.

Jour 8

A Varedero, pas grand-chose à faire ni à voir, à part la plage. Malheureusement, le beau temps qui aura été toujours présent va nous lâcher en ce dernier jour sur Cuba. Par chance, cet hôtel est all-inclusive et, avec l’aide de la dream team bretonne, je vais passer une journée mémorable et, par la même occasion, m’endormir du sommeil du juste. Mojito, cuba libre, daiquiri, pina colada : on aura bien testé, ma préférence allant au daiquiri.

Jour 9

C’est le jour du retour vers Paris. Quelques heures de bus avec beaucoup d’émotions. Il faut dire qu’à l’étranger, si j’excepte Québec 2008, c’est le séjour le plus convivial que j’ai effectué. Tous les ingrédients étaient réunis pour que tout se passe bien : une superbe organisation et organisatrice, un guide hors-pair et un groupe sympathique et sans prise de tête. Dernier mojito à l’aéroport avec Elizabeth et les armoricains. Là, pour le coup, le serveur nous a soigné : il a bien chargé en rhum et nul doute que nous n’aurons pas besoin de somnifère dans l’avion.

Impressions

Arrivée à Paris le samedi matin. C’est le moment des au-revoirs. En espérant se retrouver, au moins pour certains, sur de futures destinations.

Un voyage instructif et dépaysant (surtout à cette époque de l’année par rapport au climat français), un pays chargé d’histoire et, à l’image de notre guide, hospitalier : à découvrir.

Et, un grand merci à Alain, grâce à qui nous avons pu profiter de ce superbe voyage, Bernard et moi. Remets-toi vite l’ami, j’espère que le prochain à l’étranger, nous le ferons ensemble.

Portfolio

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