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Décès au Marathon des Deux Rives : Courir avait « sauvé » Daniel Porter

Publié le mardi 26 août 2008 à 20h39min

Daniel Porter n’avait jamais été aussi en forme, enfilant ses chaussures de course presque chaque jour. C’est dire à quel point sa mort dimanche, au Marathon des Deux Rives, a surpris sa famille.

Sa fille Charlene a appris la terrible nouvelle en rentrant à la maison, en soirée. L’Hôtel-Dieu de Québec, un représentant du marathon et son frère avaient déjà appelé sa mère.

La jeune femme de 20 ans n’arrivait pas à croire que son père soit décédé en faisant son sport favori.

« Son médecin lui disait tout le temps qu’il était le plus en santé de ses patients », a-t-elle confié au Soleil, hier, de la maison familiale de Tecumseh, près de Windsor, en Ontario.

Au milieu des années 90, Daniel Porter pesait 40 livres de trop, faisait du cholestérol et de la haute pression. Sa seule activité physique, il la pratiquait sur une chaîne de montage chez General Motors, où il travaillait. Son médecin s’inquiétait de sa santé.

Jusqu’au jour où son ami et collègue chez GM, Bob McKay, l’a initié à la course.

« Ça a complètement changé sa vie, dit Charlene Porter. Il appelait Bob son coach. ».

Daniel Porter, mort à 51 ans, participait à plusieurs courses de longue distance chaque année, dont le célèbre marathon de Boston. Retraité depuis un an, il s’entraînait cinq jours par semaine.

« La course, je pense que c’était sa providence. Ça renforçait sa valeur en tant qu’individu. Il aimait vraiment ça », dit Bob McKay.

Tellement que Daniel Porter avait transmis sa passion à son fils de 23 ans, Jeremy. L’étudiant en géographie participait lui aussi au Marathon des Deux Rives, dimanche, quand son père s’est effondré.

Il avait couru avec son père un moment, puis l’avait distancé. Daniel Porter est mort à trois kilomètres du fil d’arrivée et n’a pu être sauvé malgré plusieurs tentatives de réanimation avec un défibrillateur.

Après avoir passé la nuit au Château Laurier, Jeremy était en route vers Tecumseh, hier, pendant que sa mère préparait les funérailles, auxquelles personne ne s’attendait.

Bob McKay était encore sous le choc quand Le Soleil lui a parlé. Mais il se consolait en repensant à une discussion qu’il avait eue avec son ami Daniel Porter.

« On se disait que le jour où on allait mourir, ce serait en courant. Ce serait malheureux pour nos familles, mais pas si mal pour nous. »


Voir en ligne : Cyberpresse

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