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Fatiha Klilech-Fauvel : « Je rêve de gagner Marseille-Cassis ! »


Publié le jeudi 27 octobre 2005 à 17h59min

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Championne de France des 10 kms, Fatiha Klilech-Fauvel aborde la 27 ème édition de Marseille-Cassis, dernière épreuve du France Running Tour, dans d’excellentes conditions.




Classée 23 ème des derniers championnats du monde de cross-country de Saint-Galmier, elle confie ses ambitions à https://www.athle.fr/. Entretien.

Dans quel état d’esprit abordez-vous Marseille-Cassis dont le départ sera donné dimanche 30 octobre ?

Ce sera mon deuxième Marseille-Cassis. J’avais déjà couru cette course il y a cinq ou six ans en 1 heure et 12 minutes. Si mes souvenirs sont bons, il me semble que j’avais terminé dans le top 10 féminin. Cette année, j’ai très bien préparé cette course, de façon très méthodique. Et je m’alignerai au départ pour gagner ! Je pense que, sur ce parcours de semi-marathon relativement difficile, la victoire se jouera en 1h10 ou 1h11. Il faudra surveiller une kényane et surtout la russe Marina Ivanova, qui a déjà gagné ici en 2004 ?

Comment avez-vous préparé cette échéance ?

J’ai fait deux fois le parcours en course à pied pour me l’imprimer dans la rétine. Et je l’ai sillonné plusieurs fois en voiture pour faire attention à certains petits détails. Contrairement à d’autres, je ne crains pas trop la montée de La Gineste sur 11 kilomètres mais plutôt la redescente vers Cassis, car c’est en courant en descente qu’on peut se blesser. En 1999, lors de Marvejols-Mende, je m’étais d’ailleurs blessée au dos dans une pente que j’avais peut-être mal négociée. J’avais été obligée de m’arrêter pendant trois mois et il m’avait fallu un an pour retrouver mon meilleur niveau. Je serai donc très attentive à ma technique dans la descente.

Depuis un an et demi, vous êtes licenciée à la SCO Sainte-Marguerite, l’un des clubs les plus puissants de Marseille. C’est aussi ce club qui organise, depuis 1979, cette course prestigieuse et populaire qu’est devenu Marseille-Cassis. On imagine aisément qu’avec le maillot de la SCO, courir Marseille-Cassis n’est pas anodin...

C’est vrai. Personnellement, en tant qu’athlète, j’attache beaucoup d’importance à cette course. Avec Paris-Versailles, Marvejols-Mende et le marathon de Paris, j’estime qu’il s’agit de l’une des plus belles courses sur route française. Et je sais que tous les gens de la SCO Sainte-Marguerite partagent cet avis. Marseille-Cassis est une échéance importante pour le club d’autant que, cette année, France 3 Méditerranée diffusera l’épreuve en direct. Il y a une vraie pression. Je sais aussi que le directeur technique national, Franck Chevallier, sera également présent. En même temps, je ne peux pas dire que les dirigeants de mon club me mettent la pression. Oh, ils me disent qu’il me faudra briller mais ils ne m’appellent pas non plus toutes les cinq minutes pour me le répéter. La pression, je sais me l’imposer toute seule...

Au-delà de Marseille-Cassis, quels seront vos objectifs pour la saison 2005-2006 ?

Les championnats d’Europe de cross (le 10 décembre à Tilberg, aux Pays-Bas) seront prioritaires pour moi. Dès le lendemain de Marseille-Cassis, je partirai pour trois semaines de stage en altitude, au Maroc, à Ifrane. Et je rentrerai le 20 novembre pour le cross de la RATP avant d’enchaîner sur le cross du Sud-Ouest qui sera qualificatif pour les « Europe » de cross. J’ai terminé 5 ème européenne aux championnats du monde de Saint-Galmier et je pense avoir une petite carte à jouer en cross long aux Pays-Bas. J’ai déjà fait beaucoup de volume dans cette optique. Il faut maintenant que je travaille la vitesse et le spécifique. Mais je suis très motivée et je pense préparer aussi très sérieusement les mondiaux de cross du Japon.

Avez-vous aussi des ambitions sur piste ?

Oui. Je pense m’entraîner sur 3000 m steeple car cette épreuve correspond à bien des égards à la culture du cross-country que j’aime bien. Il y a des relances, des cassures de rythme et la vitesse n’est jamais trop rapide. Je pense valoir environ 9’35" sur 3000 m steeple. Et si j’apprends à bien franchir les barrières, je pense valoir nettement moins. On verra bien. Mais, avant de penser à la saison estivale, j’ai le regard rivé sur Marseille-Cassis. Et j’espère y réaliser quelque chose de grand.

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