Liu Xiang : « Je suis prêt »
Publié le jeudi 5 juillet 2007 à 05h23min
Liu Xiang sera, avec le Français Ladji Doucouré, l’une des attractions du 110 mètres haies comptant pour le meeting Gaz de France Paris Saint-Denis. Le champion olympique chinois, qui foulera la piste du stade de France pour la 6 ème fois de sa carrière, compte sur le rendez-vous parisien pour se régler.
Son état de forme
Je me sens très bien. Je viens chaque année en Europe et c’est la sixième fois que je fais escale en France. Je commence à avoir l’habitude. Le résultat n’est pas si important pour moi, seule la participation compte et je suis prêt.
Sa gestion de l’entraînement entre sa sortie à New York fin juin et sa venue à Paris
J’ai fait un très bon chrono à New York, mais ce n’est pas très important. En fait, les résultats m’importent peu, c’est surtout la participation aux meetings qui me tient à cœur. Depuis, je m’entraîne normalement. Cette course est d’ailleurs un entraînement pour moi. Un défi. Je ne fais rien de spécial pour.
La présence de Ladji Doucouré au départ de la course de vendredi
On se connaît depuis 2000. Nous avons à peu près le même âge. Je pense qu’il a le même potentiel que moi. Je le considère comme mon adversaire le plus menaçant. Le plus important pour nous deux est que notre concurrence puisse nous aider à nous surpasser et à battre des records. Mais, cette fois-ci, ce n’est pas important de savoir qui gagne ou qui perd. Le plus important est de faire le meilleur résultat possible.
La possibilité de battre le record du monde
Je ne suis pas vraiment conscient que je bats des records. Je m’entraîne tous les jours, j’essaie d’améliorer ma technique mais je ne me focalise par sur les records. Pour moi, chaque compétition est très importante. Je fais de mon mieux à chaque fois et j’essaie de garder mon niveau. Après, je laisse les choses suivrent leur cours.
L’or olympique à Pékin en 2008
Je prends les jeux olympiques très au sérieux. Mais, même si ils se déroulent chez moi, à Pékin, je ne me mets pas de pression inutile. Je laisse les choses se faire naturellement.
La rumeur qui le disait vouloir quitter la Chine pour préparer les jeux olympiques plus sereinement
Après 2004, il y a eu beaucoup de changements dans ma vie. Les médias se demandaient ce que j’allais devenir. Mais, finalement, je m’habitue à ces conditions, à la pression des médias et aux attentes des Chinois. J’ai donc décidé de rester en Chine pour préparer cette course.
L’athlétisme chinois à l’approche de 2008
Je n’ai pas spécialement pensé à Pékin. Il est rare de trouver des athlètes chinois dans les huit premiers. Je ne suis pas trop au courant des autres disciplines, mais dans les courses, on n’a pas placé de grosses attentes dans les athlètes. Finir dans les huit premiers serait une bonne chose pour ceux qui le peuvent.
Voir en ligne : Sport 365
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