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Lyon Urban Trail : En toute logique


Publié le lundi 29 mars 2010 à 19h48min

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Que ce soit sur le 40 km ou le 22 km, chez les filles comme les garçons, les favoris se sont imposés. Le statut de favori n’est pas toujours facile à porter. Mais hier sur le coup de midi, c’est le cœur léger et presque frais comme des gardons que les lauréats du 40 km ont surgi de la cour de l’Hôtel de Ville pour débouler sur la place des Terreaux et couper la ligne d’arrivée du 3 ème Lyon urban trail.




Que ce soit Emmanuel Meyssat chez les hommes ou Christiane Lacombe chez les femmes, l’un comme l’autre racontaient d’abord le plaisir qu’ils avaient pris à déambuler dans les rues lyonnaises plus que la souffrance à avaler quelque huit mille marches... En toute modestie. « Beaucoup de gens courent pour le fun. Moi, j’ai la chance d’avoir un entraînement quotidien qui me permet de bien gérer les efforts et de ne pas trop ressentir les effets de la fatigue ». Ses adversaires peuvent en parler, qui n’ont pas réussi à soutenir son rythme dans les côtes. Au 25 ème km, il a filé et plus personne ne l’a revu même « s’il donnait l’impression de descendre les escaliers en déambulateur » dixit Eric Legat, heureux second. Le Stéphanois avait le mot pour rire, et la satisfaction du devoir accompli après avoir joué au yo-yo avec le moniteur d’auto-école licencié à l’ACO Firminy. C’était le même aveu d’impuissance dans la bouche des rivales de Lacombe. La jeune cinquantenaire, spécialiste des longues distances, a largué ses poursuivantes à peu près au même endroit que Meyssat. Là aussi en usant de sa faculté à digérer les difficultés. « Je n’ai même pas essayé de m’accrocher » expliquait Anne Ruelen, sa dauphine, pourtant plutôt à l’aise dans le dur. Catherine Dubois aurait pu régler tout le monde mais revenant d’une grosse blessure à la cheville, elle se contentera aisément de sa quatrième place et de « sa médaille en chocolat ».

La concurrence n’était peut-être pas des plus relevée sur la longue distance, ceci expliquant cela. C’est donc vers le 22 km qu’il fallait se tourner pour y dénicher un peu plus de suspens. Julien Féret, le tenant du titre, a échoué au 6 ème rang, Fabien Antolinos, l’un de ses possibles successeurs, a calé au pied du podium. Alors qui pour enlever la couronne ? C’est Karim Talaouanou qui a réglé l’affaire, sur un tempo très relevé par rapport à l’an dernier malgré une fine pluie persistante. On ne l’attendait pas forcément à pareille fête mais le pistard, qui fait toujours partie des meilleurs français sur 10000 mètres, a fait parler sa pointe de vitesse, au point d’être « surpris » de se retrouver seul en tête de course. Attaquant progressivement, relançant dans les faux plats, il n’y a finalement que lui qui a été interloqué par sa victoire. Du côté des filles, c’est aussi en toute logique que la triathlète Cristel Robin s’est imposée, avec six minutes d’avance sur Céline Lafaye et surtout dans un temps quasi similaire à celui de Féret il y a un an. Le niveau du plateau a donc pris du grade, idem pour la participation avec notamment un grand succès du 22 km (2190 concurrents contre 485 sur le 40 km). Au total, et en comptant les nombreux randonneurs, la barre des 4000 a été allégrement franchie. De quoi donner du souffle pour mieux repartir en 2011.

* Article publié par Olivier Guichard


Voir en ligne : Le Progrès

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