Marathon de Paris : Succès pour Abeje Ayana et Helah Kiprop

Une première course sur la distance et une première victoire. Ce dimanche 02 avril, l’éthiopien Abeje Ayana, 20 ans, s’est adjugé le marathon de Paris, en 2 h 07 min et 15 sec. Il devance son compatriote Guye Adola (2 h 07 min 35 sec), grand favori au départ, et le kényan Josphat Boit (2 h 07 min 40 sec).

Abeje Ayana a lâché Guye Adola, de douze ans son aîné, dans les cinq derniers kilomètres, pour s’offrir le succès qui consacre son avènement en tant qu’athlète de renommée internationale. Le jeune homme disputait à Paris son premier marathon (42,195 km), après deux « semi », un à Poznan (Pologne), bouclé en 59 min 39 sec, en octobre 2021, et un autre à Cardiff, terminé en 1 h 00 min 17 sec, l’an dernier.

Parmi les Français engagés ce dimanche, Mehdi Frère a fini 10ème en 2 h 11 min 04 sec et Yoann Kowal, qui fut champion d’Europe du 3000 m steeple en 2014, a pris la 15ème place en 2 h 14 min 56 sec. Troisième l’an dernier en établissant le nouveau record de France, Morhad Amdouni se classe 13ème (2 h 12 min 45 sec).

Chez les femmes, c’est la kényane Helah Kiprop qui s’est imposée d’un souffle, avec un temps de 2 h 23 min 19 sec. Victorieuse du marathon de Tokyo en 2016, elle a coupé la ligne dans le même temps que l’éthiopienne Atalel Anmut, 2ème. Une autre éthiopienne, Fikrte Wereta, termine en troisième position à trois secondes du duo de tête (2 h 23 min 22 sec).

L’athlète de 37 ans a réalisé une remontée fantastique. Présente dans un petit groupe de tête, elle a été lâchée à 5 kilomètres de la ligne, avant de surprendre tout le monde en parvenant à rattraper son retard pour finalement l’emporter.

Chez les Françaises, la première place est revenue à Anaïs Quemener. Double championne de France de la discipline (2016 et 2022), l’athlète de 33 ans, qui a vaincu un cancer du sein, a pulvérisé son record personnel pour prendre la onzième place en 2h32’12".

Disputée sous la grisaille parisienne et dans des conditions rendues difficiles par la pluie et le vent, l’épreuve n’a pas permis aux participants d’établir de nouveaux records. Elle ne leur a pas non plus offert la possibilité de reconnaître le parcours du marathon olympique qui se tiendra dans les rues de la capitale française dans moins de 500 jours.