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Mont St Michel : La victoire ne devrait pas échapper à un kényan


Publié le samedi 9 juin 2007 à 13h03min

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Au 10 ème Marathon du Mont-Saint-Michel ce samedi, les principaux favoris seront Kényans, au départ, aujourd’hui, à 17h30, de Cancale.




Sur les coups de 19h45-20h, ce soir, il faudra des traducteurs pour recueillir le sentiment des vainqueurs du Mont. Car chez les hommes comme chez les femmes, les favoris seront Kényans. Comme d’habitude, direz-vous. Pas tout à fait. L’année dernière, le vainqueur était français, certes d’origine kényane, puisqu’il s’agissait du légionnaire James Theuri. En 2005, Corinne Raux s’était adjugée sous la canicule le titre de championne de France en terminant première. Et l’année précédente, Céline Cormerais s’était imposée. C’est vrai qu’ils font presque figure d’exceptions, puisque le plus souvent, les Kényans font la loi. Cette année, chez les hommes, la question est plutôt de savoir lequel va l’emporter, puisqu’ils sont une dizaine à posséder de sérieuses références. « Mon favori, c’est Mark Saina, estime Dominique Chauvelier, chargé de concocter le plateau élite. Il affiche plusieurs chronos aux alentours des 2h10’. Et puis, c’est un coureur du manageur italien Demadonna, une référence ». Mark Saina arbore notamment une victoire sur le marathon de Los Angeles 2005, en 2h09’35’’, et a couru six fois en moins de 2h11’.

Sur les 42,195 km entre Cancale et le Mont Saint-Michel, il trouvera à qui parler, avec ses trois compatriotes d’un autre manageur italien, Rosa : son homonyme Lawrence Saina, David Kiptanui et William Biama, qui affichent des records compris entre 2h10’ et 2h12’. Et les autres têtes d’affiche, me direz-vous ? Encore des Kényans : Mark Yatich, Nick Biwott, Benjamin Bitok, John Ngny, Keter Musyoki, John Kui... Mais encore ? Deux Algériens, Said Bellout et Yahia Azaidj, capables de s’immiscer dans le peloton de tête. David Antoine, a priori le meilleur Français, risque de faire un cavalier seul... derrière. Et les régionaux ? Les meilleurs boudent l’épreuve, lui préférant visiblement le marathon de la Liberté à Caen, qui se dispute le même week-end. Pas vrai chez les femmes. La Finistérienne Nathalie Vasseur et la Costarmoricaine Béatrice Céveno seront bien au départ, et avec des ambitions. « Pourquoi pas un podium et une place de première Française », espère Céveno. Et puis sait-on jamais ? Le marathon reste la course la plus imprévisible qui soit. On a beau se connaître, le risque de défaillance n’est jamais très loin. A priori, la Kényane Chemweno part avec le dossard de favorite, devant les Russes Mironova, Vasilevskaya et la Française d’origine russe Svetlana Pretot.

Comme l’an passé, en somme, sauf que la chaleur avait alors écrasé Chemweno, larguée par sa compatriote Marta Komu, nouvelle recordwoman de l’épreuve en 2h37’37’’, mais absente cette année. Cette chaleur, accablante en 2005, encore étouffante en 2006, que craignent les quelque 5000 marathoniens, du mieux au moins bien préparé... C’est pour limiter ces risques de canicule que les organisateurs ont décidé d’avancer peu à peu leur épreuve dans le calendrier (mi-juin auparavant, début juin cette année et fin mai en 2008). C’est aussi pour cette raison qu’ils ont décalé depuis l’an dernier le départ du matin au soir. Mais, au final, tous scrutent la météo. Celle-ci prévoit une journée estivale, mais pas caniculaire...

Pour de plus amples informations sur cette course, consulter la rubrique "Agenda"


Voir en ligne : Ouest France

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