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Vanderlei de Lima, l’histoire d’un des héros de 2004


Publié le dimanche 9 janvier 2005 à 13h29min

Vanderlei est devenu marathonien un peu par accident en France : " A l’automne 1994, je prenais part au marathon de Reims en tant que lièvre jusqu’au semi, je me sentais si bien que je décidais de poursuivre mon effort, d’abord jusqu’au 30 eme, puis finalement jusqu’au terme de la course que je remportais en 2h11’06".





En 1996, après avoir remporté le marathon de Tokyo en 2h08’38", il participait aux JO d’Atlanta : "j’ai eu un problème avec mes chaussures pendant la course que je terminais 47 eme en 2h21’01". En 1997, il court pour la première fois à Athènes pour les mondiaux qu’il termine 23 eme en 2h21’48". 1998 sera une bonne année, second à Tokyo en 2h08’31" et 5 eme à New-York, puis en 1999 c’est la première victoire internationale avec une victoire aux jeux panaméricains à Winnipeg, avant de finir 3 eme à Fukuoka.
Sydney sera ensuite une grosse déception, 75 eme en 2h37’08", une inflammation au pied l’a obligé à finir la course au trot : "j’ai du arrêter trois fois et marcher, personne ne sait ce que j’ai enduré pour finir la course". Mais c’est sa seconde victoire aux jeux panaméricains qui le fera souffrir le plus, les conditions d’humidité à Saint Domingue ont rendu la course terrible : "je ne sais pas comment j’ai pu finir la course, c’était la plus difficile de ma vie. Je ne me souviens pas avoir eu autant envie d’abandonner une course. Mais cette course je l’ai terminée en mémoire de mon père".

Ensuite lui et son entraîneur Santi Domingo d’Angelo ont programmé Athènes : "nous avons une relation très proche, j’ai commencé à courir et lui commençait à entraîner". D’Angelo ne faisait pas parti des officiels brésiliens et ne pouvait donc pas accéder aux lieux stratégiques, il fit parvenir une lettre à Lima par l’intermédiaire d’un autre entraîneur. "Rappelle toi la côte du trentième kilomètre, si tu te sents bien, prends des risques parce que si tu ne risques pas, tu ne gagneras jamais. Ma confiance en toi est immense, alors combattons pour atteindre le but rêvé depuis longtemps. Quoiqu’il arrive, rappelle toi que tu auras toujours ma confiance et amitié, et rappelle toi aussi que je t’admire pour la personne merveilleuse que tu es. Alors bonne chance, et on se boit une bière ensemble après la course."
"J’ai beaucoup pensé à cette lettre, surtout quand j’ai commencé à me sentir bien et que Tergat donnait des signes de faiblesse."

Puis est arrivé l’incident que l’on connaît tous : " l’attaque fut pour moi une surprise, je n’ai pas pu me défendre car j’étais concentré sur ma course. Je ne sais ce qu’il serait advenu sans l’intervention courageuse du spectateur grec, je lui dois beaucoup pour ce courage. Après j’ai commencé à avoir des problèmes, je n’arrivais plus à me concentrer sur ma course. Avec mon sens de l’esprit olympique, j’ai montré ma détermination pour arracher cette médaille".
" Je suis très fier de moi car c’est le résultat d’un travail très dur. J’ai atteind mon but d’avoir une médaille et peu importe ce qu’il est advenu, je suis heureux d’être sur le podium avec une médaille".

L’année 2005, Vanderlei de Lima sera encore présent mais devra gérer sa soudaine notoriété, attendu pour son premier marathon de l’année à Lake Biwa au mois de mars, il participera ensuite aux mondiaux d’Helsinki, se préparant à nouveau à Paipa, en altitude, comme cela lui avait si bien réussi avant Athènes. Il compte participer à trois marathons cette année au total.

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