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100 km de Steenwerck


Publié le jeudi 9 mai 2013 à 00h00min

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Bonjour à tous

Resté sur ma déception de l’année dernière en Vendée ou la météo, fortement arrosée, ne nous avait pas épargnés, j’attendais ma revanche avec impatience. Côté entrainement, nous avons suivi, avec mon entraineur, sensiblement le programme de 2012, à raison de 7 à 8 sorties par semaine pour un total hebdomadaire dépassant souvent les 130 km.

Départ de Paris mercredi midi. Après 3h de route, je rejoins les amis coureurs et accompagnateurs (Francine, Isa, Juan, Marc, Pascal, Hubert, Joseph et Stéphane). Retrait du dossard puis direction mon hôtel situé à 10’ pour réceptionner ma chambre. Retour ensuite au gymnase de Steenwerck ou je croise Laurent accompagné de sa femme puis Vincent. Maintenant que tout le petit groupe est réuni, une photo s’impose. Tout le monde est concentré et se prépare pour la course des 100 km qui aura lieu de nuit. Ne courant que le lendemain matin pour la même épreuve mais cette fois-ci, de jour, j’attends le départ des camarades. Stef puis Nadine nous ont également rejoints pour assister au lâcher des fauves. Après une demi-heure passée en bonne compagnie, je rentre à mon hôtel pour les derniers préparatifs.

Jeudi matin, après une très bonne nuit, le réveil retentit à 4h. Premier reflexe, j’ouvre les volets : comme annoncé, il ne pleut pas mais il me semble que le vent s’est bien levé. Petit déjeuner puis je rejoins mes acolytes qui doivent en finir avec leur 100 bornes. Et là, 1ère surprise : Hubert, Marc et Stéphane sont déjà changés. Je me dis : soit ils ont fait un super chrono, soit ils ont abandonné. Malheureusement, c’est la 2ème option qui s’avérera la bonne. Je vais déposer mon sac au vestiaire ou, cette année, j’ai tout prévu pour ne pas me faire piéger comme en 2012 (4 tee-shirts, veste en gore-tex, casquette et même short, chaussettes et chaussures de rechange).

La course

Le circuit, un peu complexe, se compose d’une boucle départ de 8,25 km, d’une seconde de 13,57 km puis de deux autres boucles de 15,48 et 15,87 km à faire respectivement 3 et 2 fois. Pour simplifier, ca nous donne 8,25 + 13,57 + 15,48 + 15,87 + 15,48 + 15,87 + 15,48 = 100 km. Le coup de feu retentit à 6h. 44 inscrits sur la course du matin (368 pour la course de nuit). Une chose est sure, on ne va pas se bousculer. Les ravitaillements sont annoncés conséquents (ce qui ne sera pas le cas) donc je décide de ne rien emporter avec moi, à part quelques pastilles de sel. Le temps est sec, il ne fait pas froid mais le vent, pour l’instant, peu gênant sur ces premiers kilomètres abrités, deviendra, au fur et à mesure de la course, un bon handicap. Je pars sur des bases plus prudentes que prévues, à savoir autour de 11,5 km/h. Je rejoins assez vite un petit groupe de 5 coureurs. L’un d’entre eux n’arrête pas de parler, ce qui va rapidement me saouler : je décide donc de partir tout seul à mon rythme. Premier passage au gymnase (il y en aura 6) : petite tape dans la main avec Juan qui est au pointage. Hubert et Pascal sont là également, merci d’être resté pour m’encourager. Comme c’est un peu compliqué de calculer les temps de passage, j’ai décomposé ma course par tranches de 25 km. Donc, pour la 1ère tranche, je passe en 2h15’. Pour l’instant, tout va bien. Je vais faire cause commune avec Sylvain (qui terminera 4ème) pendant près de 40 km. Côté conversation, je crois que je suis tombé sur le frère jumeau de Marc : le strict minimum pour être poli, ce qui n’est pas pour me déplaire. On commence à souffrir sur les portions face au vent, on récupère un peu avec le vent dans le dos mais je vais quand même y laisser des plumes. Second passage au gymnase : Francine et Marc sont là pour les encouragements. Ils le seront d’ailleurs jusqu’au bout : merci à vous. Km50 franchi en 4h29’ (gain d’une minute par rapport à la 1ère tranche).

A ce moment, nous sommes pointés 8 et 9ème. Nous doublons encore quelques concurrents, surtout des marcheurs de l’épreuve de nuit. Pour les ravitaillements, après avoir pris du sucré jusque là (morceaux de bananes, glucose, jus d’orange, eau plate : je regrette l’absence de pates de fruits, beaucoup plus digeste à mon gout), je décide de passer au salé. Malheureusement, les tables ne sont que très peu achalandées (j’ai l’impression que nous avons surtout les restes de la veille). Je me rabats donc sur mes pastilles de sel. Par la suite, il n’y aura plus que le coca qui passera.

Un ami de Sylvain effectuera un tour avec nous mais, vers le km65, Sylvain prendra la poudre d’escampette et je serais incapable de le suivre. Sur chaque boucle, nous avons une petite côte à gravir : pas bien raide mais, la fatigue aidant, je gravirais les 3 dernières en marchant. Le km75 est franchi en 6h59 (là, j’ai déjà perdu 15’ sur mon tableau de marche rêvé. Quand je dis ca, je m’étais fixé comme objectifs : moins de 10h, objectif minimum ; moins de 9h30, objectif souhaité et donc, moins de 9h, objectif rêvé.

Les 2 dernières boucles tout seul, notamment celle face au vent seront très dures à gérer. Avec l’expérience du 100 km de l’année dernière et des Foulées de la Soie, je pense que je suis plus fort mentalement. A 8 km de l’arrivée, je sens revenir un coureur comme une bombe (j’apprendrais, à la fin, qu’il était aligné sur le relais). Par contre, au km97, je serais déposé par un autre concurrent qui, lui, était bien sur la même course que moi.

Finalement, je franchis la ligne dans l’indifférence générale en 9h44’33’’ (le pointeur et le speaker absents au moment ou j’arrive). Heureusement, il y a Francine et Marc qui me font remarquer que je n’apparais pas dans le tableau final. S’ils n’avaient pas été là, je perdais une place. Je suis donc classé 6ème sur 28 arrivants (il y a eu de la casse). J’ai donc gagné 3 places sans jamais avoir doublé quelqu’un.

Épilogue et impressions

Je vais retirer mon tee-shirt (en coton). Pour les récompenses, c’est du très léger. Et, j’attendrais les podiums de Francine et Nadine. C’est assez long, j’ai largement le temps de me changer, mais ca me semble être la moindre des corrections que d’attendre l’arrivée des derniers concurrents (notamment le dernier qui avait 70 ans) avant de procéder à la remise des récompenses.

Malgré la monotonie du parcours et le peu de spectateurs (malgré tout, les quelques personnes que nous avons croisées nous ont tous encouragées), je pense que je reviendrais. S’il n’y a pas de vent, le tracé se prête à un bon chrono.

Voilà, maintenant, le reste de la saison sera plus en dilettante. Avec les marathons de Rio et du Beaujolais ainsi que les 100 km de Millau qui se profilent, je ne pense pas être en mesure d’aller titiller mes records : de toutes façons, je ne partirais pas dans cette optique-là.

Un dernier mot pour féliciter les nouveaux centbornards Joseph et Vincent. Ainsi que le énième podium de Francine. Bravo à tous.

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