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100 kms de Belvès : Un pari de fou


Publié le mercredi 27 avril 2005 à 14h15min

796 concurrents au départ des 50 et 100 kms du Périgord noir. Beaucoup moins à l’arrivée avec l’orage, responsable de l’interruption de la course.





Deuxième course en France après celle de Millau en nombre de participants, les 100 bornes de Belvès n’usurpent pas leur réputation. Venus de tout l’hexagone mais également cette saison de Belgique, d’Allemagne, d’Italie ou d’Espagne, les candidats à l’exploit sont toujours aussi nombreux.
Pas de dérogation à la règle donc pour la 29 ème édition de l’événement, lâchant dans la vallée de la Dordogne, 796 athlètes de tous bords mais solidaires sur un objectif principal : aller le plus loin possible.
8h : les cloches de l’église de Belvès sonnent le départ des troupes et déjà les différences se font sentir. Les premiers affichent une allure d’emblée soutenue, derrière on trottine, et en queue de peloton, les chaussures et les bâtons de marche remplacent l’équipement sportif adéquat. C’est évident, tous ne viennent pas chercher le même dépassement de soi, mais la fraîcheur matinale permet de partir d’un bon pied.
Chez les champions, les premiers écarts se creusent. Eux ne s’arrêtent pas aux points de ravitaillement mais pour les autres, les choses deviennent ardues dès le 15 ème kilomètre. Premières contractures et crampes, des ampoules gênantes : l’arrivée est bien loin mais la balade est attrayante pour un rendez-vous qui se place aussi bien sous le signe de la compétition que sous celui du tourisme.

Sur le retour

Beynac, La Roque-Gageac, Montfort et Sarlat : la fin de la matinée et la température à la hausse font le tri. Sur la plaine des jeux à La Canéda, le landais Ghislain Plois passe la ligne d’arrivée des 50 kms peu avant 11h30 et, juste derrière lui, le trailiste toulousain Patrick Brunie poursuit son cavalier seul sur les 100 bornes. Toujours sur les 50, le bergeracois Frédéric Fouillit, vainqueur en 2004, est parti trop vite et ne montera que sur la 3 ème marche du podium.
Du côté de l’encadrement de l’épreuve, on note pas mal d’abandons. Mais de retour sous les clochers de Belvès, les spectateurs, de plus en plus nombreux à encourager les coureurs sur le parcours, sont là avant l’arrivée des champions. Patrick Brunie passe la ligne salvatrice à 15h41 aux côtés de son épouse. Il faudra attendre plus de 25 minutes pour voir arriver le périgourdin Patrick Heyer, suivi de très près par Bavato, victime d’une défaillance physique au 60 ème km.
Les retardataires sont encore loin. D’habitude, l’organisation arrête les participants têtus à 4h le lendemain matin mais cette année les orages feront la loi : la course est stoppée peu après 21h sous un vrai déluge, mettant à mal les dernières volontés et les installations de la course. C’est une première dans l’histoire des 100 kms du Périgord noir mais cette situation exceptionnelle ne découragera pas tous ceux qui, au printemps prochain, essaieront à nouveau et selon leurs possibilités de remporter ce « pari de fou ».

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